Les participants à la 45e réunion du Comité consultatif des Nations Unies ont reconnu les groupes rebelles ougandais LRA et ADF ainsi que la bande à Kamwina Nsapu de la RDC comme des mouvements terroristes qui ont endeuillés la région du Grands Lacs pendant plusieurs années et ayant perturbé l’ordre public et la sécurité dans cette partie de l’Afrique.
La reconnaissance de ces mouvements et groupes armés comme étant des terroristes a été proclamée vendredi 8 décembre 2017 à Kigali à la clôture des travaux de la 45e réunion du Comité Consultatif des Nations unies.
Deux fois par an, les 11 pays d’Afrique centrale se réunissent pour faire le monitoring de la situation sécuritaire de la région sous l’égide des Nations Unies. A la 45e réunion de ce comité créé en 1992 par les Nations Unies, la RDC a été représentée au plus haut niveau par biais du vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur et sécurité, Emmanuel Ramazani Shadary, qui conduisait une forte délégation composée du vice ministre des affaires étrangères, Aggée Matembo Toto, du conseiller principal du chef de l’Etat au collège diplomatique, Kikaya Bin Karubi, du gouverneur du Nord Kivu, Julien Paluku et des experts congolais en la matière.
Les interventions enregistrées lors de ces travaux dont celle de la ministre rwandaise des Affaires étrangères, Mme. Mushikwabo, ont souligné la nécessité pour les pays membres de mutualiser davantage des efforts pour relever les défis de sécurité qui sont à la fois nombreux et complexes auxquels l’Afrique centrale fait face actuellement, à savoir le trafic des stupéfiants et son impact sur la sécurité, la circulation incontrôlée des armes légères et de petits calibres, la contrebande et autres formes des trafics illicites dus à la porosité des frontières, l’exploitation illicite des ressources naturelles qui alimentent les conflits et le terrorisme.
La situation sécuritaire, politique et interinstitutionnelle de chaque Etat membre a été passée en revue.
ACP/CR