L’Union africaine (UA), les Nations unies (ONU), l’Union européenne (UE) et l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) appellent toutes les parties prenantes aux discussions en cours sur les modalités d’application de l’accord du 31 décembre à parachever leurs pourparlers.
Dans un communiqué conjoint publié jeudi 16 février , les quatre organisations « appellent toutes les parties prenantes, y compris la Majorité présidentielle et l’opposition, à redoubler, de bonne foi, les efforts qui sont les leurs aux fins de parachever promptement les pourparlers en cours ».
L’UA, l’ONU, l’UE et l’OIF se disent préoccupées par « l’impasse persistante dans le dialogue » entre les participants sur les modalités d’application de l’accord du 31 décembre.
« Cette situation porte en elle le risque de saper la volonté politique qui a permis la signature de l’Accord du 31 décembre », notent les quatre organisations.
L’ONU, l’UE, l’UA et l’OIF demandent toutes les parties prenantes aux discussions d’appuyer les efforts de médiation menés par la CENCO.
Pour ces organisations, « la mise en œuvre intégrale et rapide de l’Accord est essentielle à la préservation de la légitimité des institutions de transition jusqu’à la tenue des élections ».
L’accord politique signé le 31 décembre par le pouvoir et l’opposition doit permettre la gestion du pays pendant la transition. Les signataires sont en discussions sur les modalités d’application de cet accord. Ils doivent notamment se mettre d’accord sur la désignation du Premier ministre de la transition.
RO/CR