Les États-Unis allouent un montant supplémentaire d’1,5 million USD pour le développement du secteur des médias congolais pour lutter contre les informations erronées, les discours de haine et les fausses informations.Les États-Unis viennent d’annoncer la mise à la disposition de la RDC via l’USAID, d’un montant d’un million et cinq cent mille dollars (1.500.000 USD) supplémentaire destinés au développement du secteur des médias, mise en œuvre par FHI360 et Internews.
Ce financement supplémentaire aidera à lutter contre les informations erronées, les discours de haine et les fausses informations à l’approche des élections de 2023, explique un communiqué de l’ambassadeur de ce pays en RDC, Mike Hammer, publié à l’occasion de la célébration mardi 03 mai 2022, de la Journée internationale de la presse.
Mike Hammer insiste : « Pour avoir des élections libres et équitables, les congolais doivent avoir accès à des informations correctes sur le processus politique».
Par ailleurs, le diplomate américain considère que la Journée mondiale de la liberté de la presse fournit l’occasion aux gouvernements de réfléchir sur leur engagement envers la liberté de la presse – en actes comme en paroles – et aux professionnels des médias de réfléchir sur l’éthique journalistique et sur le rôle sacré qu’ils jouent dans une démocratie saine.
Mike Hammer poursuit : « En outre, la mobilisation des ressources et une régulation juste pour les médias indépendants doivent être abordées à travers une politique fiscale améliorée ».
Il fustige et dénonce également la condition sociale des professionnels des médias. « Des journalistes qui ne peuvent se nourrir sont des journalistes vulnérables aux pratiques contraires à l’éthique. Il existe aussi une pression fiscale croissante sur les organisations médiatiques ». En outre, il a relevé que les États-Unis condamnent les menaces, le harcèlement et la violence ciblant les journalistes et les travailleurs des médias. « Aucun membre de la presse ne devrait être intimidé, menacé ou attaqué par quiconque pour quelque raison que ce soit, ou être arrêté pour avoir simplement fait son travail. Le journalisme n’est pas un crime ».
Boni Tsala (DC)