Le député Gratien de Saint Nicolas Iracan, élu de la province de l’Ituri.
Les réactions ne cessent de tomber en République démocratique du Congo après l’entérinement par l’Assemblée nationale de la nouvelle équipe dirigeante de la Commission Electorale Nationale Indépendante, qui sera conduite par Denis kadima, si jamais le Chef de l’État signait l’ordre d’investiture.
Parmi les prises de position sur le dossier de la Ceni, il y a celle du député national de Ensemble pour la République, Gracien de Saint Nicolas IRACAN, qui plaide pour l’organisation en 2023 des élections crédibles et apaisées à travers un consensus entre les parties prenantes.
Et cet élu du parti cher au Chairman Moïse Katumbi dénonce au passage les irrégularités ayant entouré le processus de mise en place de cette équipe de la Centrale électorale.
« La Commission dite paritaire devrait être constituée de la majorité comme de l’opposition. Tous les congolais savent que les confessions religieuses n’ont pas trouvées un compromis. Les fameuses six confessions religieuses n’avaient pas qualité de signer le PV désignant leurs candidats. Le Président de cette plateforme étant l’église catholique. L’opinion est témoin qu’il n’y a pas un membre représentant l’opposition. Le poste de 2ème Vice-président et celui de Questeur au bureau de la Ceni sont restés vides », a-t-il fait remarquer.
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Et en attendant une réunion des instances dirigeantes du parti pour tirer les enseignements de ce passage en force, Gracien Iracan, soutient que Ensemble pour la République n’est pas représenté à la Commission Electorale Nationale Indépendante.
« En plus, nous Ensemble, n’avons pas officiellement délégué le nôtre pour nous représenter au sein de ce bureau, car nous avons dénoncé dès le départ les irrégularités constatées. Le bureau politique du parti va se réunir en urgence pour essayer de comprendre ce qui s’est passé. Mais évidemment, nous n’allons pas cautionner les erreurs que nous venons de constater », a-t-il indiqué.
Au lendemain de l’entérinement de l’équipe Dénis Kadima, des militants du parti de Moise Katumbi ont manifesté à Kinshasa pour dire non à ce forcing opéré par la Chambre basse du Parlement.
Par JR.Mokolo