Après les fuites dans la presse du rapport «confidentiel» de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) sur des cas «emblématiques » dont celui de l’opposant Moïse Katumbi, le président du parti de la majorité Union congolaise pour la liberté (UCL) en RD Congo, Henri-Thomas Lokondo, appelle sa famille politique à ne pas s’agiter sur ce dossier.
Il estime que le peuple congolais « a le droit d’être informé » de ce rapport.
Dans ce rapport, les évêques catholiques demandent que l’opposant Moïse Katumbi retourne en RDC en homme libre. L’ancien gouverneur qui vit en exil est condamné à 3 ans de prison.
La Majorité présidentielle (MP) n’a pas apprécié la publication de ce rapport censé être confidentiel.
«S’il est vrai que comme le dit la CENCO qu’elle a été responsabilisée pour mener des enquêtes et faire rapport à la plénière du dialogue, ipso facto le peuple congolais a le droit d’être informé sur ce cas emblématique. Le dossier de Katumbi n’est pas un secret, parce qu’il a défrayé la chronique. Il ne faut pas mystifier les choses», a cependant déclaré dimanche Thomas Lokondo.
Pour l’élu de Mbandaka, on doit laisser au chef de l’Etat le temps d’examiner ce rapport en âme et conscience et d’en tirer toutes les conséquences.
Dans une mise au point, la CENCO s’est indignée de constater que certains membres de la MP, reprochent aux évêques catholiques d’avoir violé la «confidentialité» du rapport de la commission ad hoc sur des cas «emblématiques » concernant les opposants Moise Katumbi et Jean-Claude Mutambo. Les évêques ont regretté que le document ait fuité alors qu’il n’était pas destiné à la publication.
RO/CR