Au moins quatorze civils ont été tués dans des combats entre soldats et milicien dans le nord-est de la République démocratique du Congo, où huit autres personnes ont été lynchées par la population, a-t-on appris auprès d’experts et de l’armée.
« Au moins 14 civils ont été tués » vendredi dernier par les miliciens de la Coopérative pour le développement du Congo (Codeco-URDPC) dans trois localités du territoire de Djugu, dans la province de l’Ituri, selon le Baromètre sécuritaire du Kivu (KST), un groupe d’experts présent dans l’est congolais.
Désiré Malodra, un responsable de la société civile locale, a donné, de son côté, un bilan de 15 morts en deux jours, vendredi 2 et samedi 3 juillet 2021, dans des combats entre l’armée congolaise et des miliciens de la Codeco dans cette zone de Djugu.
Un peu plus au sud, dans le territoire d’Irumu, l’armée a par ailleurs annoncé « la mort de huit civils lynchés par la population », jeudi 1er juillet 2021 à Komanda. Les huit victimes du lynchage étaient des Banyabwishas, Hutus congolais aux lointaines origines rwandaises.
Début juin 2021, le gouvernement de Kinshasa avait accusé des Banyabwishas de « complicité » avec les Forces démocratiques alliées (ADF), après le massacre d’une cinquantaine de civils dans le territoire d’Irumu.
Avec La Libre Afrique/AFP