‘Le Sénat a adopté, vendredi 11 juin 2021, la proposition de loi organique sur l’organisation et le fonctionnement de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
Le candidat unique, Eddy Mundela a été élu, samedi 12 juin 2021, premier vice-président du Sénat.
Il a recueilli 80 voix sur les 92 votants, soit la majorité absolue. Membre d’Union sacrée de la nation, sa candidature a été soutenue par l’UDPS/Tshisekedi.
Il remplace à ce poste, Samy Badibanga qui avait démissionné le vendredi 5 mars 2021 pour des raisons de convenance personnelle.
Eddy Mundela promet de veiller à l’efficacité du contrôle parlementairePlénière du Sénat
Le sénateur Eddy Mulenda, candidat unique au poste de premier vice-président de la Chambre haute du parlement, a présenté son programme devant ses collègues jeudi 10 juin 2021 afin de solliciter leurs suffrages.
Évoquant l’article 33 du règlement intérieur du Sénat fixant les prérogatives du premier vice-président, le candidat promet d’appuyer le vote des lois dans les domaines les plus divers de la vie nationale tout en faisant des propositions utiles.
« Il s’agit notamment des domaines suivants : primo : sur le plan politique, de la sécurité, et des libertés, je soutiendrais les principales réformes législatives en rapport avec la consolidation de la paix et de l’État de droit. Secundo : sur le plan économique et financier, outre les lois des Finances votées chaque année dans notre chambre, je soutiendrai toutes les réformes législatives à caractère économique susceptibles de booster l’économie de notre pays. Tertio: sur le plan social, j’appuierai de manière substantielle et significative le vote des lois portant protection de la famille, des personnes vulnérables, du patrimoine Congolais de notre pays », a dit Eddy Mundela Kanku devant ses collègues.
De même manière, abordant l’aspect lié au contrôle parlementaire, il a promis de veiller à ce que tous les mécanismes de contrôle parlementaire mis à la disposition du Sénat par la constitution et le règlement intérieur soient utilisés efficacement.
Il a évoqué les relations du Sénat avec la Cour Constitutionnelle. « Il est nécessaire de garantir une justice de qualité pour tous, indépendante et rassurante. Raison pour laquelle, une fois élu, mon objectif sera celui de soutenir toutes les propositions législatives visant la consolidation de l’État de droit », a-t-il promis.
Le bureau du Sénat avait enregistré deux candidatures pour succéder à Samy Badibanga qui avait démissionné de ce poste il y a près de trois mois. Il s’agit des sénateurs Georges Éric Makangu Kabongo et Eddy Mundela Kanku, tous membres de l’Union sacrée.
Le premier s’était présenté comme indépendant. Après examen des candidatures, sa candidature n’a pas été retenue. Le second, sa candidature a été retenue et portée par l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), parti présidentiel.
L’élection et l’installation du remplaçant de Samy Badibanga intervient ce samedi 12 juin.
Par RO/Berith Yakitenge (Actualité.cd)