Vue du siège de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) à Kinshasa, le 10/05/2018 pour la sensibilisation des électeurs.
« Dans une lettre du Président de la Plateforme Confessions religieuses, Mgr Marcel Utembi, les chefs spirituels sont invités au Centre interdiocésain pour la reprise des travaux de la plénière, ce vendredi, 30 juillet à 8h30 », indique l’Eglise du Christ au Congo sur son compte twitter.
Ces travaux ont été suspendus le 27 juillet 2021. Les chefs des confessions religieuses n’ont pas trouvé de consensus pour désigner le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
L’Abbé Donatien Nshole, secrétaire général de la CENCO, avait fait remarquer que le président de la séance et président de la CENCO, Mgr Marcelin Utembi avait demandé plus de temps afin de poursuivre les travaux.
Six confessions religieuses (l’Eglise orthodoxe au Congo, l’Eglise de Jésus Christ sur la terre par son envoyé spécial Simon Kimbangu (EJCSK), la Communauté islamique en RDC (COMICO), l’Eglise de Réveil du Congo (ERC), l’Union des églises indépendantes du Congo (UEIC) et l’Armée du Salut) s’étaient par la suite retrouvé au siège de la Commission d’intégrité et médiation électorale (CIME).
Ces confessions religieuses ont annoncé ce même 27 juillet soir avoir désigné le candidat de leur plateforme à la présidence de la Commission électorale indépendante (CENI). Cette désignation s’est faite en l’absence de l’Eglise catholique et de l’Eglise du Christ au Congo (ECC), qui faisaient remarquer que la séance de mardi était suspendue et que les travaux devraient reprendre le mercredi 28 juillet 2021.
N’ayant pas dégagé un consensus autour d’un seul candidat, les confessions religieuses ont alors sollicité l’arbitrage du président de l’Assemblée nationale.
Le président de l’Assemble nationale, Christophe Mboso, s’est entretenu le 28 juillet tour à tour avec les deux groupes de confessions religieuses qui divergent sur la désignation du candidat président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Il s’agit du groupe de six confessions religieuses et celui constitué des catholiques et protestants. Il leur a demandé « d’aller s’entendre », selon des sources parlementaires.
Dans un communiqué signé par le directeur de cabinet de l’Assemblée nationale mercredi 28 juillet, la chambre basse du Parlement a accordé 48 h aux confessions religieuses pour vider la question de la désignation du président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et d’un membre de la plénière.
L’idéal, pour les chefs des confessions religieuses, c’est de désigner un candidat par consensus. En cas d’échec, les responsables des confessions religieuses passeront au vote.
Ce candidat devrait répondre à certains critères, selon les chefs des confessions religieuses : un leadership et une éthique avérée, une maitrise de la gouvernance électorale et un courage exceptionnel de proclamer les véritables résultats issus des urnes.
Avec RO