Des soldats kényans prêtent main forte dans la lutte contre l’insécurité que le président Félix Tshisekedi mène depuis quelques mois. Des éléments de l’armée kényane sont en effet signalés depuis lundi 9 août 2021 dans le Nord-Kivu. Ils font partie des unités d’intervention rapide de la Force de brigade intégrée des Nations unies.
Le Kenya à la rescousse de la RDC dans la lutte contre l’insécurité menée depuis quelques mois par le président Félix-Antoine Tshisekedi. Des éléments de l’armée kényane sont en effet signalés depuis lundi dans le Nord-Kivu. Ils font partie des unités d’intervention rapide de la FIB.
Deux contingents sont arrivés lundi et mardi, un troisième est annoncé pour aujourd’hui, selon des sources à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu. Pour des raisons de stratégie, les effectifs ne sont pas révélés. On sait en revanche que ces militaires kényans sont acheminés dans la région de Beni où ils rejoignent les troupes tanzaniennes. On attend également dans les prochains jours les contingents sud-africains et népalais, les quatre devant constituer des unités d’intervention rapide pour mener des opérations contre les groupes locaux et étrangers à l’origine de l’insécurité dans cette zone.
L’arrivée des troupes kényanes avait été annoncée en avril dernier par le président Tshisekedi, pour appuyer l’armée congolaise dans sa lutte contre le terrorisme et les conflits en RDC. Dans les rangs des FARDC, la contribution des troupes de la Monusco dans les combats est appréciée. Selon un officier congolais, elle a permis aux militaires d’avancer dans la traque contre les ADF.
Après plus de trois mois d’état de siège, les attaques se poursuivent néanmoins dans l’est du pays.
Avec le correspondant de RFI à Kinshasa, Kamanda wa Kamanda Muzembe