
Le président du Sénat, Alexis Thambwe Mwamba, a clôturé mardi 02 février 2021, au Palais du peuple, la session extraordinaire de la chambre Haute du Parlement, après un vote négatif à la plénière du projet de loi autorisant la ratification par la RDC de l’Accord portant création de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF), adopté auparavant par l’Assemblée nationale le 22 janvier 2021.
Sur 94 sénateurs votants, 42 ont voté pour, 47 contre, deux ont voté expressément non. Les 47 ont parlé des « préalables », considérés comme non. Par conséquent, la chambre de représentants des provinces n’a pas voté ce texte de loi.
Les deux chambres du Parlement ayant adopté le texte en des termes différents, il devra se tenir une réunion de la commission paritaire.
À l’ouverture de cette session, le président du Sénat avait insisté sur le respect de l’ordre du jour de la convocation de cette session extraordinaire, conformément à la Constitution et le règlement intérieur de la chambre Haute, pendant que certains sénateurs insistaient sur la présentation d’une motion de procédure.
Un seul point figurait à l’ordre du jour a savoir, adoption en seconde lecture du projet de loi portant ratification de l’accord sur la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF).
Alexis Thambwe-Mwamba, avait souligné qu’à l’aube de l’investiture du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, comme président de l’Union africaine (UA), il était important de voter ce texte de loi. Pour lui, c’était une question de responsabilité.
Ce texte de loi signé le 21 mars 2018 à Kigali a l’ambition de faire de l’Afrique le plus grand marché, unique au monde, avec comme objectif la réduction des barrières douanières et la promotion des échanges intra-africains.
Le président du Sénat dément les allégations de détournement à son endroit
Après la plénière, le président du Sénat a éclairé l’opinion, sur les allégations de détournement de 2 millions d’euros, 1 million USD tels que formulées par le Tribunal près la Cour de cassation qui sollicite une instruction dans cette affaire.
J’ai commencé par donner des explications aux sénateurs sur les courriers qui circulent dans les réseaux sociaux dans lesquels on prétend que j’ai pris 2 millions d’euros et 1 million USD. Je leur ai expliqué que les fonds étaient consignés parce qu’ils étaient sortis très tard de la banque, le lendemain ils ont été ramenés ici (au Sénat), j’ai donné des pièces justificatives.
Il a dénoncé ce fait, ajoutant qu’il allait envoyer la réponse dans les réseaux sociaux qui avaient fait circuler cette information.
Par ACP