Un soldat a tué un homme dont il voulait violer la fille, avant de tuer trois autres personnes lors de son arrestation et d’être lui-même abattu, dimanche 22 août 2021 à Kisangani, la grande ville du nord-est de la République démocratique du Congo, a-t-on appris lundi auprès de la police. « Un sergent a tué dimanche, par balles, deux militaires et un civil envoyés pour l’arrêter, après avoir tué un papa (homme) qui s’était interposé pour l’empêcher de violer sa fille », a déclaré le chef adjoint de la police de la Tshopo (nord-est), le colonel Gérard Bosange, à l’AFP.
« Sur ordre des autorités de Kinshasa, la police et l’armée ont utilisé un mortier pour tuer ce militaire qui détenait deux armes de guerre avec cinq chargeurs garnis et refusait de rendre le corps de la victime », a expliqué le colonel Bosange.
Par ailleurs, lundi matin, dans une affaire distincte qui a provoqué des tensions dans un quartier populaire de la ville, « un policier encerclé à l’intérieur du poste de police par des manifestants chauffeurs de taxi-moto, a tué un jeune homme pour s’échapper. Il est aux arrêts », a encore indiqué l’officier.
Le 11 août, un soldat congolais avait tué par balles deux officiers qui s’opposaient à l’embarquement de son épouse dans un véhicule militaire à Beni, une région déstabilisée de l’est de la RDC où des opérations militaires sont menées contre des groupes armés.
Avec La Libre Afrique/AFP