La nouvelle épidémie de fièvre hémorragique Ebola, qui s’est déclarée dans le nord-ouest de la République démocratique du Congo (RDC), a causé la mort de onze personnes depuis le début du mois de juin, ont annoncé lundi 15 juin 2020, les autorités sanitaires. Les premiers décès ont été enregistrés dans un quartier de Mbandaka, le chef-lieu de la province de l’Equateur à environ 600 km à vol d’oiseau au nord de la capitale Kinshasa.
Depuis lors, quatorze cas ont été recensés et onze décès, a indiqué l’Institut national de recherche bio-médicale (INRB) de Kinshasa dans un communiqué.
La province de l’Equateur a été touchée par une précédente épidémie d’Ebola entre mai et juillet 2018 (54 cas pour 33 morts et 21 survivants). « C’est une province qui a déjà connu la maladie. Ils ont déjà des réflexes de ce qu’il faut faire. Ils ont déjà commencé la riposte au niveau local depuis hier » dimanche 14 juin 2020, a estimé le ministre.
Une autre épidémie d’Ebola est encore en cours à l’autre bout du pays, dans l’Est, qui a tué 2.280 personnes depuis août 2018. La fin de cette épidémie doit être proclamée le 25 juin 2020, au bout d’un compte à rebours de 42 jours sans nouveau cas.
Il s’agit de la onzième épidémie de la maladie à virus Ebola (MVE) déclarée sur le sol congolais depuis la découverte du virus dans ce pays alors appelé Zaïre en 1976.
La RDC est également touchée depuis le 10 mars par la pandémie mondiale de coronavirus (4.837 cas, 112 décès et 613 personnes guéries, selon les derniers chiffres officiels publiés dimanche 14 juin 2020).