Le conseiller spécial du chef de l’État aux infrastructures, Alexy Kayembe de Bampende, a conduit, lundi 30 mai 2022, une délégation d’investisseurs de l’entreprise Fortescue Future Industries (FFI) de l’Australie que dirige Mme Julir Shuttleworth, directrice générale.
Au sortir de l’entrevue avec le speaker de l’Assemblée nationale, Julir Shuttleworth s’ezt exprimée en ces termes :
« Mon nom est Julir Shuttleworth. Je suis directrice générale de Fortescue Future Industries, qui est une grande société australienne. Nous sommes venus rencontrer le président de l’Assemblée nationale et nous avons eu un excellent échange. Nous avons un très grand projet et nous voulons appuyer le gouvernement et le peuple congolais à convertir l’énergie renouvelable d’Inga. Cette énergie va être utilisable pour produire de l’hydrogène et de l’ammoniaque vert. La technologie utilisée est de l’ostrolive de l’eau pour être en mesure de produire l’hydrogène qui est en fait un carburant zéro carbone qui pourra être utilisé pour décarboniser l’économie de la RDC, de l’Afrique et du monde. C’est un méga projet qui consiste non seulement à produire de l’énergie, il ne s’agit pas de la vendre, mais il s’agit de produire de l’énergie et l’utiliser pour créer de l’industrie localement et créer de l’industrie des industries vertes pour produire de l’hydrogène et, de manière claire, pour aider à décarboniser l’économie. C’est un projet intégré. Par conséquent, il permet de créer la richesse localement et de donner des opportunités aux Congolais que soit au niveau de l’éducation, de la santé, mais au niveau de l’emploi ainsi qu’au niveau des opportunités en tant qu’entreprise ».
Et ce projet est une opportunité d’inscrire la République démocratique du Congo dans la production de l’énergie verte pour décarboniser l’économie du monde et maîtriser les difficultés de changement climatique. C’est donc un rôle géostratégique important que la RDC va jouer avec la matérialisation de ce projet.
De son côté, Alexy Kayembe, conseiller spécial du chef de l’État qui a conduit la délégation auprès du speaker de la Chambre basse du Parlement, a fait savoir que la FFI avait déjà signé un protocole d’affaires depuis septembre 2020.
« Je suis sur place avec eux pour continuer les études de faisabilité d’impact environnemental. Je dois signaler que c’est un partenaire vraiment sérieux qui a aujourd’hui l’appui du chef de l’État. Ils ont signé ces accords en présence du chef de l’État. C’est un partenaire qui a montré non seulement sa capacité financière, et surtout sa capacité technique puisqu’il travaille aujourd’hui avec des multinationales spécialisées dans le secteur de l’ingénierie civile. Nous pensons que nous pouvons conclure rapidement avec eux pour passer à la deuxième phase, pour entamer des travaux d’infrastructures de base. Ça c’est un projet qui est différent des autres, en rapport avec la construction du port en eaux profondes », a-t-il déclaré en substance.
Par ailleurs, Danny Alarie, directeur des projets de FFI, a précisé que ce projet qui a commencé depuis longtemps est encore à l’étape des études. « C’est maintenant le moment de matérialiser ce méga projet », a-t-il estimé.
avec Cellcom AN