Les députés du Front commun pour le Congo (FCC) exigent la démission du ministre des Postes, Télécommunications et Nouvelles technologies de l’Information et de la Communication (PT-NTIC), Augustin Kibassa, dans l’affaire RAM (Registre des Appareil Mobiles).
Dans une déclaration rendue publique, lundi, 04 octobre 202, les députés membres de la famille politique du sénateur à vie, Joseph Kabila, menacent de déposer incessamment une motion de défiance contre Augustin Kibassa, ministre des PT-NTIC, si l’Union sacrée de Félix Tshisekedi persiste dans son jeu qu’ils qualifient de « simulacre ».
Ils ont, par ailleurs, promis de se constituer en association de victimes de concussion et de traduire en justice les responsables de ce qu’ils qualifient de « crime ».
« Nous exigeons la suppression sans condition de la taxe RAM, le remboursement de la totalité des crédits frauduleusement soustraits dans les différents comptes de crédits de communication de nos citoyens, la démission du ministre des PT-NTIC et de tous les membres de la direction de l’ARPTC impliqués dans cette opération, la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire en vue d’établir la responsabilité de toutes les personnes impliquées dans cette opération d’escroquerie de la population congolaise », ont-ils dit en substance.
Ils dénoncent aussi le vice de procédure qui a entaché la sélection, par le bureau Mboso, de la question orale avec débat relative à la taxe Ram au mépris du mécanisme prévu à l’article 175 alinéa 3 du Règlement intérieur qui tranche le cas de superposition d’initiative et de la connexité de leurs objets.
Le ministre des PT-NTIC, Augustin Kibassa, a été entendu par les députés à l’Assemblée nationale pour justifier le bien- fondé de la taxe RAM en RDC.
Pas convaincant dans ces propos, un délai de 48 heures lui a été accordé pour répondre aux préoccupations des élus du peuple.
Par Gisèle Tshijuka (DC)