La marche de l’opposition et de quelques structures de la société civile n’a pas pu évoluer samedi 24 avril 2021 à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo (RDC). Déjà interdite par le gouverneur Gentiny Ngobila, elle a été étouffée par la police à coups de gaz lacrymogènes vers le district de Tshangu.
Les éléments de la Police Nationale Congolaise (PNC) ont été déployés à Pascal, dans la commune de Masina, lieu du départ de cette marche en solidarité avec des Congolais victimes de massacres des groupes armés dans l’Est de la RDC. Martin Fayulu qui a été en première ligne dans cette marche n’a pas pu évoluer avec des manifestants. La police a dispersé la manifestation en demandant à Martin Fayulu de regagner son véhicule.
Sur place, on pouvait remarquer la présence de quelques militants des différents partis politiques de la coalition LAMUKA qui se sont organisés pour accompagner cette manifestation.
Mais déjà la veille, vendredi 23 avril 2021 dans la soirée, le gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka n’a pas voulu autoriser cet événement.
Dans sa correspondance, le gouverneur de la ville de Kinshasa a « loué le mérite de la démarche » visant à marcher en solidarité avec des Congolais de l’Est du pays mais n’a pas pris acte pour l’organisation de cette manifestation.
Il a rappelé au passage « les instructions de l’autorité suprême » du pays mais aussi des restrictions édictées par l’OMS dont cette manifestation est « susceptible d’entraîner une contamination massive de la Covid-19 ».
Par CR/Dido Nsapu (DC)