Sept militaires et quinze rebelles du groupe Forces démocratiques alliées (ADF), présenté par l’État islamique comme sa branche en Afrique centrale, ont été tués en trois jours des combats dans le nord-est de la République démocratique du Congo, selon un bilan donné mardi 27 juillet 2021 par l’armée. Dans des offensives engagées depuis samedi contre des positions des ADF dans la région de Tchabi, « nous avons perdu sept soldats et du côté ADF, quinze rebelles ont été neutralisés », a déclaré à l’AFP le lieutenant-général Johnny Luboya, gouverneur militaire de l’Ituri (nord-est).
L’officier a également confirmé la libération de 150 otages, « qui servaient de bouclier humain aux ADF », lors des combats qui s’étaient déroulés du 18 au 20 juillet 2021 dans les localités de Boga et Tchabi, dans le territoire d’Irumu, à la frontière avec la province du Nord-Kivu.
Les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu sont placées depuis le 6 mai en état de siège, afin de lutter contre les groupes armés qui terrorisent les civils. Le président Félix Tshisekedi y a remplacé des autorités civiles par des officiers de l’armée et de la police.
A l’origine des rebelles musulmans ougandais, les ADF ont fait souche depuis près de 30 ans dans l’est de la RDC, d’où ils n’attaquent plus depuis longtemps l’Ouganda voisin.https://15f2aa5b85d7856ef690d6fa65e2f7f0.safeframe.googlesyndication.com/safeframe/1-0-38/html/container.html
Les ADF sont le plus meurtrier parmi la centaine de groupes armés actifs dans l’Est congolais: ils sont accusés de massacres de civils ayant fait au moins 6.000 morts depuis 2013, d’après un bilan de l’épiscopat congolais
Avec La Libre Afrique/AFP
