Une vue aérienne de la cité d’Uvira, dans la province du Sud-Kivu (RDC).
La mission de pacification, conduite par le représentant personnel du chef de l’État, Yannick Lutandila, dit avoir obtenu l’adhésion de cinq groupes armés locaux au processus de paix prôné par le Chef de l’Etat. Mais, les chefs de ces groupes, sensibilisés dans leurs fiefs respectifs, ont notamment réclamé le grade de général, une fois intégrés dans l’armée.
Après cinq jours d’échanges, cinq chefs de guerre contactés physiquement ont promis de quitter la brousse, à la seule condition de voir les groupes armés et milices GUMINO et TWIGWANEHO faire de même.
Le groupe de RENE, opérant dans les moyens plateaux d’Uvira, a reçu la délégation dans la localité de Gomba, vers l’axe Katongo au sud d’Uvira. Le groupe MAKANAKI, actif dans les moyens plateaux d’Uvira, a accueilli la délégation au village de Kitundu, surplombant la ville d’Uvira. Le groupe NYERERE, opérant entre Kiliba et Runingu, dans la plaine de la Ruzizi, s’est entretenu avec la délégation de Kinshasa à Kashatu.
Le groupe KASHUMBA, actif entre Kawizi et le groupement de Muhungu dans les moyens plateaux d’Uvira, a échangé avec la délégation à Kisanga.
Et enfin, le groupe ILUNGA, actif dans les hauts plateaux de Masango, est descendu à Munanira pour recevoir la délégation. Chaque seigneur de guerre se présentait au grade de général.
Dans un message envoyé au Chef de l’Etat, chacun d’eux a demandé que son grade soit reconnu, une fois intégré dans l’armée et qu’ils soient traités sans discrimination. Que la prise en charge soit réelle et effective pour les combattants qui choisiront de rentrer dans la vie civile. Le cahier de charge pour chacun a été déposé au représentant personnel du chef de l’Etat.
Yannick Lutandila a rencontré aussi à Bukavu et à Uvira quelques membres de la communauté banyamulenge. Cependant à la suite des difficultés de transport, la mission présidentielle n’a pu continuer la caravane dans le territoire de Fizi et à Itombwe.
Par RO