Floribert Chebeya, militant congolais des droits de l’homme assassiné à Kinshasa. Son corps a été découvert sans vie le 2 juin 2010 dans la périphérie ouest de Kinshasa.
L’ONG des droits de l’homme Fondation Bill Clinton pour la paix rappelle le triste anniversaire le 1er juin du double assassinat de Floribert Chebeya et Fidèle Bazana. Dix ans après leur mort tragique, la Fondation Bill Clinton pour la paix plaide pour la réouverture du procès et la poursuite des vrais assassins de ces deux activistes des droits de l’homme.
Dans une déclaration à la presse dimanche 31 mai 2020, le président de cette ONG Emmanuel Cole estime qu’il est inacceptable que les vrais assassins soient toujours en liberté et que des innocents en paient le prix.
« L’assassinat de notre collègue Floribert Chebeya est une affaire qui concerne tout le monde. Mais, nous avons constaté que c’était une affaire de montage. Et que le major Paul Mwilambwe, qui est au Sénégal, a tout dit. Le colonel Daniel Mukalayi est pris en otage. Le principal auteur de cet assassinat est connu, c’est un général. C’était un crime d’Etat. L’innocent ne peut pas payer le pot cassé, il faut que les coupables puissent se retrouver en prison », a souhaité Emmanuel Cole.
L’ONG envisage de mener des démarches pour que les vrais assassins de Floribert Chebeya puissent payer le prix et que les innocents soient libérés
« Nous appuyons la demande de major Paul Mwilambwe, qui est au Sénégal. Nous voulons qu’il y ait la réouverture du dossier parce que le colonel Daniel à l’époque ne pouvait pas tout dire parce que sa sécurité n’était pas assurée », a-t-il conclu.
Par CR/RO