Par Cadet MUDAHINDWA
Raphaël Yanyi, juge-président du tribunal de grande instance de Kinshasa/Gombe qui conduisait procès dit de 100 jours du chef de l’État, est décédé suite à un empoisonnement.
C’est, ce que révèle le rapport de l’autopsie réalisée vendredi 29 mai par un groupe des médecins conduit par un général d’armée au camp Kokolo à Kinshasa.
Selon nos confrères de radio okapi qui citent une source judiciaire, la justice a maintenant besoin d’un toxicologue pour déterminer la nature de la substance ayant entraîné la mort du juge.
À en croire la même source, une expertise internationale serait envisagée avec l’aide du gouvernement congolais. “À ce stade, tous les faits et gestes posés à la dernière audience publique sont en train d’être passés au peigne fin”.
Le juge président du tribunal de Grande instance de la Gombe était décédé le mercredi 27 mai à Kinshasa aux petites heures du matin au centre hospitalier Nganda des suites d’un arrêt cardiaque.
Pour Edmond Isofa, le président du SYNAMAC, cette autopsie permettra de donner les causes réelles de son décès.
Sa famille avait aussi fait la même demande.
Le Parquet de Grande Instance de Kinshasa Gombe avait demandé le même 27 mai en “urgence” au médecin légiste de l’hôpital général de référence de Kinshasa de procéder à l’autopsie du corps du juge Raphaël Yanyi.
« Examiner le corps du feu Raphaël Yanyi Ovungu conservé actuellement à la morgue de l’hôpital général militaire du camp Kokolo et nous déterminer les causes de son décès », avait écrit l’officier du ministère public Émile Ndjale.
Il avait également exigé au directeur de l’hôpital général militaire du camp Kokolo de “veiller”, à ce que le « corps ne soit pas manipulé par des mains inexpertes jusqu’à l’exécution du devoir de requis ».