Décidément, plus rien ne reste caché du procès 100 jours. Tout est désormais clair. La thèse d’un complot savamment ourdi et brillamment réussi contre Vital Kamerhe par des acteurs patentés du FCC se précise.
En effet, avec l’évolution du temps , la nature a d’elle même fini par révéler l’origine d’une affaire loin d’être vérifiable en termes de preuves pour conduire à la condamnation à des peines aussi lourdes du directeur de cabinet du chef de l’État Vital Kamerhe. Le FCC a mené la barque à bon port comme l’a si bien déclaré Ramazani Shadary lors de la l’arrestation- libération de Tunda Ya Kasende.
Pour ce proche de Joseph Kabila, l’affaire 100 jours est l’œuvre du Vice premier ministre de la justice Célestin Tunda Ya Kasende qui a instruit le parquet d’enquêter sur le détournement jamais prouvé des fonds alloués au programme 100 jours du chef de l’Etat dans son volet maisons préfabriquées.
Un dossier pourtant vide dans lequel l’odeur politique sent à mille lieux. L’objet visé, était de mettre à l’écart le talentueux collaborateur du chef de l’Etat. Car, de l’avis des plusieurs observateurs, l’on ne sait pas comprendre que Vital Kamerhe soit condamné à 20 ans des travaux forcés alors que dans un autre volet celui des infrastructures routières du même programme du chef de l’État, les D.G de FONER et de l’OVD se retrouvent chacun avec 3 années de condamnation. Quelle justice? s’interrogent des analystes qui du restent voient le désastre dans le fonctionnement de celle- ci.
Le danger guette la nation a, à son temps averti Vital Kamerhe lors de ce procès fortement médiatisé. “Le pacificateur jusqu’au bout” pense qu’en le condamnant, c’est le chef de l’État qui est visé. C’est non sans raison, la justice congolaise donne plutôt l’impression d’être sous des ordres que de faire réellement son travail sinon, le procès 100 jours qualifié de honte par les spécialistes du droit positif, n’ aura été qu’une distraction de mauvais goût.
