Par Napoléon TSHILOBO
Les feux limiers de Congo Réformes les ont aperçus dans la salle des congrès du palais du peuple, ce jeudi 10 décembre 2020, où la chambre basse du parlement se prépare à voter pour ou contre la destitution de son bureau, visé par une pétition.
Les tonitruants députés nationaux Bertin Mubonzi et Amato Bayubasire, car c’est d’eux qu’il s’agit, sont confortablement assis, côte-à-cote, sur leurs sièges respectifs, l’air serein et rassurant, mais pas comme les autres. Un détail important retient l’attention des observateurs.
En effet, ces deux élus , tous deux de l’Union pour la nation congolaise et membres du groupe parlementaire Cap pour le changement (CACH), portent des masques portant marquées d’une estampille particulière : « la photo de leur leader Vital Kamerhe, dans sa tenue de prisonnier.
Des spécialistes de la communication déchiffrent, à première vue, le message que les deux élus ne contestent pas du tout: « ils veulent profiter de l’attention du pays en particulier et du monde en général, pour rappeler à tous les acteurs d’ici et d’ailleurs que Vital Kamerhe croupit toujours en prison et qu’il mérite d’être libéré.
Présent continuellement dans les médias nouveaux et traditionnels, Bertin Mubonzi ne rate jamais aucune occasion de faire passer ce message et plaider la cause de Vital Kamerhe. Cette d’aujourd’hui est très bien trouvée. Les caméras de la télévision nationale ne sauront se passer de cette image à valeur d’or.