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POUR QUI ROULE LA CENCO ? L’ÉGLISE CATHOLIQUE AU BANC DS ACCUSÉS !

L’Eglise catholique s’embourbe en RDC ! Elle se noie… ! Elle avale des couleuvres !
Il n’y a même plus de doute possible sur l’implication des Évêques catholiques dans des dossiers louches visant la déstabilisation des institutions de la République !

Tout démontre aujourd’hui que l’Eglise catholique a cessé d’être au milieu du village en RDC !
La CENCO a choisi son camp depuis ses escapades de la cité de l’Union Africaine quand elle a plié bagage pour aller embrasser le RASSOP à Limete.
L’on se souviendra de l’argumentaire avancé par le tonitruant Abbé Secrétaire général de la CENCO, le combattant Donatien NSHOLE, qui avait souligné pour justifier la suspension de leur participation au dialogue mené des mains de maître par l’ancien premier ministre togolais et ancien Secrétaire général de l’OUA, monsieur Edem KODJO, ” qu’ils se retiraient pour aller négocier la participation du Rassemblement ” !

Hélas, ce départ précipité devait accoucher d’une grosse souri ! La participation de l’abbé secrétaire général au conclave de l’opposition était bel et bien la raison de l’énervement déguisé des délégués de cette partie de la Société civile, ce sous-ensemble de la composante : Confessions religieuses !
Ce conclave n’avait-il pas eu comme résultat, la radicalisation de la position du RASSOP quant à une probable présence de ses délégués au Mont Ngaliema dans le cadre du renforcement de l’inclusivite réclamée par tous afin que cet accord engageant les parties, soit acceptée et pour qu’il soit enfin, opposable à tous ? N’était-ce pas là aussi,  le souhait de la fameuse ” communauté internationale ” ?

La CENCO est donc restée égale à elle même ! Elle a  reçu des injonctions rocambolesques pour soutenir le camp des laquais de l’impérialisme et du néo-colonialisme ! Elle se devait de pousser les opposants aux abois depuis la signature de l’accord delà Cité de l’Union Africaine le 18 octobre 2016, à tenir tête aux nationalistes congolais ayant décidé de se mettre autour d’une table pour trouver des solutions idoines aux problèmes majeurs liés à la mise en marche certaine, du processus électoral et au sort des institutions de la République conformément aux prescrits de la constitution !

L’on sait par quels subterfuges et dans quel chas d’aiguille nos chers évêques sont-ils passés pour convaincre le Raïs accroché à une participation totale des filles et fils du Grand Congo à ces concertations, à leur confier cette mission de ” bons offices ” ayant conduit vers un deuxième round des négociations après la signature de l’accord du 18 octobre 2016 ! Encore une fois, les tireurs des ficelles cachés dans les placards de la ” communauté internationale ” réussissaient leur coup en poussant leurs pantins à oser aller chercher comment arracher le pouvoir dans ce dialogue placé sous la facilitation de l’Eglise catholique. Tous les plans étaient bien ficelés et la CENCO se devait de jouer la partition selon les notes rédigées avec soin par leurs maîtres à penser occidentaux !

Jusqu’au 31 décembre 2016, tout semblait marcher comme sur des roulettes. Le plan A aurait  bien fonctionné et il ne restait plus qu’à finaliser sa mise en marche avec les arrangements particuliers à négocier ! Mais ne dit-on pas que ” les voies de Dieu sont insondables ” ?
La Divine Providence n’a-elle pas voulu déjouer le plan machiavélique de la Recolonisation du Congo que voulait imposer la CENCO à travers ce ” sacré toilettage ” apporté au ” texte de l’arrangement particulier ” ?
C’est le Bon Dieu qui a provoqué tous les ajournements des séances et même orienter les villégiatures de nos évêques lors de leurs randonnées touristiques à la ferme ” FUTUKA ” de Moïse KATUMBI au Haut-Katanga ou les ballades ” politico-pastorales ” à Rome, Genève, Paris, Bruxelles, Washington et New-York où ils devaient se ressourcer, toucher leurs dividendes en billets verts et recevoir les dernières recommandations de Didier J. L. REYNDERS et Jean-Marc AYRAULT, ces ennemis ” déclarés ” en Occident, du Président Joseph KABILA qu’ils ont juré de faire tomber depuis des années !

La mort du Sphinx du RASSOP, Etienne TSHISEKEDI le 1er février 2017, aura ajouté la confusion dans le plan A de la CENCO qui pensait partir de l’aura du président de l’UDPS pour intoxiquer la masse et réussir des mouvements d’insurrection qui raseraient le pouvoir et organiseraient le ” fameux régime spécial ” qui devait jeter alors, le pays dans les bras des ” baroudeurs et autres sapeurs-pompiers ” aux aguets en Occident !

La dernière note de la symphonie CENCO, on la connaît ! Elle est tombée dans ses propres filets et pièges ! Elle s’est réellement embourbée ! Elle n’a pas su retrousser les manches des  soutanes, la boue étant si colossale et la pluie s’abattant toujours sur ses nasses !
Elle a véritablement perdu la boussole et pour se raviver, elle a jeté l’éponge en allant remettre les conclusion de sa mission au seul ” mandant constitutionnel “, le Chef de l’Etat qui prit soin de la remercier pour le travail abattu ( 98% de points gagnés ) et qui promit de consulter les forces vives de la nation sur la réponse à apporter aux deux points d’achoppement qui restaient à débattre, à savoir :
1. La nomination du premier ministre à présenter par le Rassemblement
2. La désignation par consensus du président du Conseil National de Suivi de l’accord

Le Raïs a terminé ses consultations dans le temps ( deux jours ) malgré le refus du RASSOP de répondre à son appel. Il a tenu à donner sa position, expression de la volonté de notre peuple, dans un discours prononcé devant les deux chambres du parlement réunies en congrès ! Et la nomination le 7 avril 2017 de Bruno TSHIBALA, proche collaborateur de feu Etienne TSHISEKEDI et porte parole du Rassemblement, comme nouveau premier ministre en remplacement de Samy BADIBANGA issu de l’accord du 18 octobre 2016, aura respecté les termes de la parole donnée du Père de la Nation !

Toutes les parties prenantes aux négociations de la CENCO ont salué cette juste nomination sauf bien sûr, les mêmes dindons de la farce, les roublards du RASSOP & alliés logés à leur siège de la commune de Limete. C’est le groupe dit aussi ” Rassemblement katumbiste ” regroupant quelques caciques de l’UDPS alliés à Felix TSHILOMBO TSHISEKEDI, le G7 appendice de Moïse KATUMBI et deux ou trois petits partis satellites !

La CAT ( Coalition des alliés de TSHISEKEDI ) dirigé par LISANGA BONGANGA et d’autres opposants du RASSOP/ KASAVUBU regroupés autour de Joseph OLENGA-NKOY, ont vite fait de rejoindre le premier ministre Bruno TSHIBALA et faire éclater au grand jour, les vieilles fissures des murs de l’opposition datant certes, des années 1990 !

L’opposition congolaise ne saura se prévaloir de ses propres turpitudes ! Elle nage au gré des vagues et en voulant se faire voiturer par l’Eglise catholique épinglée déjà par l’histoire, comme étant un auxiliaire parfait de l’Etat colonial, elle montre sa véritable face en tant que ” bras séculier de l’impérialisme ” qui a continué à jouer le même rôle après l’indépendance pour traquer les nationalistes congolais et servir les intérêts des puissances néo-colonialistes !
L’Eglise n’a-t-elle pas envoyé Patrice Emery LUMUMBA et ses camarades Lumumbistes à la condamnation et même à la mort ? Peut-on oublier les prêches incendiaires dans les églises catholiques au lendemain de l’arrestation du premier ministre LUMUMBA, traité de ” pauvre communiste ” voulant vendre le Congo aux Soviétiques et prônant ” une politique diabolique de détournement des femmes et biens d’autrui ” ?

La CENCO ose affirmer encore aujourd’hui qu’elle n’est pas prête à baisser les bras et qu’elle va s’investir dans la lutte pour le triomphe des acquis de l’accord de la Saint Sylvestre. Elle a même fait publier son rapport biaisé sur les affaires ” KATUMBI et MUYAMBO ” comme pour dire : ” Nous devons soutenir toutes les actions que nos maîtres occidentaux veulent entreprendre au Congo  et poser les jalons du plan B entrevoyant, la transition selon le modèle de la Résolution 2348 du Conseil de Sécurité des Nations-Unies et les recommandations de nos idéologues français et belges. Elle a osé prononcer cette phrase-sacrilège pour narguer l’Etat : ” Nous devons nous battre… ” !

Avec qui la CENCO va-t-elle se battre ? Elle le fera peut-être contre les ” moulins à vent ” car la RDC est un État laïc et tout a été prévu par la loi pour remettre les fauteurs des troubles à leur place !

La paix se gagne… !

Prof. MUGARUKA

admin

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