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MESSAGE DU PRÉSIDENT NATIONAL DU MDVC À L’OCCASION DES 60 ANS DE L’INDÉPENDANCE DE LA RD. CONGO

Très chers compatriotes,

En ce jour de soixantième anniversaire de l’accession de notre cher bon pays à sa souveraineté nationale, je tiens à mon nom propre, et au nom du Mouvement d’élites pour la Démocratie et le vrai changement, MDVC, parti politique de l’opposition socialiste; à souhaiter joyeux anniversaire à toute élite congolaise encore consciente de la dégradation générale de la situation de notre pays.

Très chers compatriotes,
C’est l’occasion pour moi, de rappeler à tous ceux qui ont la République Démocratique du Congo comme leur patrie, de garder une pensée pieuse à notre héros national EP LUMUMBA, et à toujours intérioser son combat que j’estime inachevé.
Certes que ce nationaliste nous a ouvert le chemin, lequel malheureusement, n’a pas trouvé jusqu’à ce jour des acteurs clés pour la consolidation des acquis de la lutte.

Sommes nous réellement indépendant ? Une question qui taraude mon esprit. Oui et non!
OUI parce que les matraques physiques ne sont plus au rendez-vous comme jadis. Et l’implication du colon n’est plus directe.

NON, parce que sur le plan tant économique que politique, une nouvelle forme de colonisation serait entrain de gagner le terrain. Ce qui fait croire à une indépendance partielle.

Une démocratie de facette, une gouvernance caractérisée par l’opacité, une justice à double vitesse, une pauvreté généralisée face à un pays dit potentiellement riche aux côtés d’une population complètement désespérée, perdant de plus en plus confiance envers ses institutions.

Très chers compatriotes,
Ce que vit notre pays n’est plus seulement l’œuvre du seul colon.
Il importe que nous nous interrogeions aussi sur notre responsabilité dans la destruction méchante de notre pays.
Les colons nous avaient ils forcer par la gorge de façon à intégrer les étrangers dans nos forces de sécurité ?
Le clientélisme, l’amateurisme, l’égoïsme, la concussion et l’affairisme politique dans la concurrence des millions de dollars dans le chef des gouvernants, au détriment du peuple sont là des maux qui limitent notre pays à accéder effectivement à sa souveraineté totale.

Très chers compatriotes,
Notre pays est devenu un marché de consommation pour d’autres pays travaillistes, au lieu d’en être un producteur. À cet effet, j’invite tous les congolais, moi y compris, à faire de ce jour une occasion de multiples questionnements et remise en question de notre responsabilité:

  1. Que faisons nous de plus de quatre-vingts millions d’habitants quand on sait que la démographie en elle même est une véritable richesse importante ?
  2. Que faisons nous de plus de quatre-vingts millions d’hectares de terres arables?
  3. Que faisons nous du lac Tanganyika un des plus poissonneux du monde?
  4. Que faisons nous des nos forets riches en faune et en flore, entant que deuxième pays forestier au monde après l’Amazonie du Brésil ?
  5. Que faisons nous des multiples richesses en sous sol?
  6. Que faisons nous de trois quart de ressources hydrographiques que détient notre pays?
  7. Que fait chacun dans son coin pour que les choses changent positivement, et quel rôle devra jouer chacun de nous tous désormais pour que les choses changent complètement?

Voilà en quelques mots autant des sujets qui devront constituer une préoccupation de méditation à l’occasion de ce soixantième anniversaire d’accession de notre pays à sa souveraineté nationale.

J’ai toujours aimé une des phrases de Lumumba quand il dit: “SANS LUTTE NOUS N’OBTIENDRONS RIEN, NI AUJOURD’HUI NI DEMAIN…”.

Sur le plan politique, d’autres questions méritent d’être posées telles que :

  • Qu’avons nous retenu du programme cinq chantiers?
  • Qu’avons nous retenu du programme de la révolution de la modernité?
  • Que retenons-nous de la coalition et de l’État de droit?
  • Comment est le social du peuple congolais actuellement ? Comment était il avant l’accession au pouvoir des partis socialistes que nous connaissons?

Je suis très convaincu que, si Emery P. Lumumba revenait, il giflerait sans pitié certains lumbistes.
Je reste convaincu que si Mze Laurent Désiré Kabila revenait, il n’hésiterait pas un seul instant à gifler certains se réclamant de Kabilistes.
Je ne doute pas non plus que si Étienne Tshisekedi Wamulumba revenait, il n’hésiterait tout de même à gifler ceux, se réclamant Tshisekedistes.

Très chers tous, l’avenir de notre pays réside dans nos mains, dans une vaste campagne de renvoie à la retraite politique de certains anciens politiciens qui n’ont plus rien à offrir au peuple congolais, à part les théâtres et l’enrichissement sans cause; pendant que d’autres pays offrent à leurs peuple la nouvelle technologie, une éducation de qualité et assurée, des soins de santé de qualité, de bonnes routes et une sécurité pour tous.

C’est ça la raison du renouvellement de la classe politique prônée par le MDVC, qui aboutira à coût sûr au déboulonnements effectif des systèmes de prédation.

Je ne dirai pas bonne fête, mais plutôt bonne méditation à tous et surtout soyons positif, un nouveau Congo est possible, et ce pour bientôt.

Fait aux USA, le 30 juin 2020.

Pour le Président national du MDVC

Maître Christian TSHAMALA
Directeur de cabinet.

Oscar BISIMWA

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