Décidément, les performances au sein des institutions de la République démocratique du Congo portent un nom, le casting Vital Kamerhe. C’est le moins que l’on puisse dire au regard de la mention excellente attribuée à ses pions dans les institutions de la République, particulièrement au gouvernement et au parlement.
C’est ici convient-on de le souligner, que la préoccupation des analystes de savoir si les dieux n’ont choisi que le pacificateur jusqu’au bout comme gardien des meilleurs pions de l’exécutif national et du pouvoir législatif ? Seuls les esprits aguerris comprendront tout de suite que le président national de l’UNC est une valeur sûre sur la quelle le pays peut compter. D’où ce regard sur les capacités avérées des éléments du parti au sein du gouvernement et de l’Assemblée nationale.

L’on se souviendra qu’à la faveur du désamour entre le FCC et CACH, Bertin Mubonzi, Secrétaire inter-fédéral de l’UNC/KINSHASA prenait les commandes
de la commission défense et sécurité de l’Assemblée nationale sous l’ombre de Vital Kamerhe en remplacement de Jaynet Kabila. En quelques mois de prestation, Bertin Mubonzi a mis tout le monde d’accord sur son savoir-faire. Loin de toutes polémiques stériles, l’élu de LUKUNGA a donné une nouvelle image à la commission défense et sécurité de la chambre basse du parlement congolais. Les récentes auditions des ministres en charge du Budget, des finances et de la défense nationale en rapport avec le traitement des forces engagées dans la pacification de l’Est du pays, en disent long sur la détermination du jeune député à faire de cette importante Commission un véritable outil d’information de l’Assemblée nationale pour orienter les élus du peuple dans le contrôle de l’action du gouvernement dans la conduite de la politique de défense de l’intégrité du territoire national et de la sécurité des personnes et de leurs biens. Et le commandant en chef des troupes de l’UNC Kinshasa peut compter avec les intelligences qu’on retrouve dans cette commission et son bureau pour accomplir la noble mission.

Dans un même registre, celui des choix de maître, Eustache Muhanzi Mubembe, Ministre d’État, Ministre de l’entrepreneuriat, petites et moyennes entreprises déborde d’initiatives dans la promotion des PME au point de faire dire à tous que l’ADN de ce ministre UNC n’est composé que des particules appelées « innovation et performance ». Eustache Muhanzi veut voir les PME congolaises être compétitives dans la vision du chef de l’État Félix Tshisekedi de créer une classe moyenne et limiter les importations. En un temps record, L’ex Ministre de l’Énergie et ressources hydrauliques a doté son ministère des outils juridiques d’une véritable gestion axée sur les résultats. Avec ce ministre ingénieux, l’entrepreneuriat serait désormais inculqué aux enfants à partir de l’école, avec un accompagnement rapproché dans la mise en œuvre de leurs projets. Avec l’OPEC redynamisé par le clairvoyant Eustache Muhanzi Mubembe tout feu tout flamme, le pays peut espérer voir ses PME débouts pour contribuer à son développement. Casting payant du « Pacificateur », sans conteste.

Même côté ministère du budget, Aimé Boji Sangara, ministre d’État, Ministre du budget, alors secrétaire général de l’Union pour la Nation Congolaise, UNC, pétillant d’énergies, a pu revoir le budget de l’État à la hausse alors que ses prédécesseurs tournaient les pouces, accusant ainsi une défaillance notoire dans la gestion d’un secteur qui fait plus tôt appel à l’imagination. Outre la hausse du budget 2022 de 6 milliards à plus de 10 milliards de dollars américains, le Gouvernement des warriors avec un certain Aimé Boji, a défié les prédictions apocalyptiques des indécis, en révisant le budget 2021 à la hausse, une première dans l’histoire écrite de la RDC.

Maintenu au ministère des Affaires Foncières lors de la formation de l’équipe Sama Lukonde, le ministre Molendo Sakombi est ce champion de la reforme foncière, numérisation des titres fonciers, un domaine qui contribue désormais au budget de l’État. Peu de paroles, plus de résultats, ceci semble être la définition parfaite de celui qui a mérité à plusieurs reprises la confiance du patron de l’UNC et du n°1 du pays.

La culture congolaise en berne depuis des décennies, peut aujourd’hui compter sur Catherine Kathungu Furaha qui ne mise que sur la valorisation de son secteur pour le hisser dans le carré d’As des meilleures du monde. Ancienne activiste des droits des femmes, cette dame de fer s’active comme jamais auparavant à faire de la promotion et la protection du patrimoine culturel congolais et des droits des artistes son cheval de bataille.

Du coté du vice ministre de la Justice, Amato Bayubasire, les nouvelles sont toujours bonnes. Sa contribution aux cotés du titulaire, Rose Mutombo est annoncée significative.
Voilà dressé un tableau non limitatif de la réserve des pions « UNC » au sein des institutions. Ce qui ouvre le débat sur la volonté maintes fois exprimée du chef de ce parti membre de l’Union Sacrée de transformer le pays.
Qui dit mieux ?
Kenneth ETETE