L’African Growth an Opportunité Act ( Loi sur le Développement et les Opportunités Africains) , AGOA, est une loi fédérale américaine adoptée en mai 2000 par le Congrès des États-Unis et signée par l’ancien président de la République Bill Clinton. Il s’agit là d’une loi unique qui permet aux pays subsahariens d’amener leurs produits sur le marché américain sans payer des frais de douane et même de transport pour certains pays. C’est donc une opportunité à saisir pour la femme entrepreneure congolaise pense le Coach en entrepreneuriat ,Moses Bushiri, membre également de la plateforme des entrepreneurs » Consommons Congolais ». Il l’a dit au cours d’un échange avec Congo Réformes en ce début de l’année à leur siège. Pour lui, 2021 ouvre de cette manière une perspective avec AGOA. Selon lui, plusieurs pays africains anglophones , notamment l’Ouganda, le Nigeria, l’Afrique du Sud,le Rwanda, le Cameroun, le Madagascar, ont déjà bénéficié de cette structure. Côté francophone, ce sont surtout les produits des pays de l’Afrique de l’Ouest qui sont présents sur ce marché. Ce dernier aide donc plusieurs autres nations africaines à faire des affaires. Malheureusement, le constat est que l’Afrique Centrale est à la traîne, la RDC en particulier en raison de la suspension de cet accord qui vient d’être réhabilité depuis fin décembre 2020.
Impact de l’AGOA sur la femme entrepreneure congolaise
Pour le Coach Bushiri, l’apport de l’État congolais s’avère pratiquement inexistant concernant son implication de l’accès aux produits importés qui pour un bon nombre sont impropres à la consommation alors que la RDC possède les meilleurs produits naturels. Si l’Etat jouait réellement son rôle, les produits locaux , surtout ceux produits par les femmes entrepreneures congolaises, seraient mis en valeur dans le pays. En effet, la préoccupation de ces dernières est justement de faire bénéficier aux congolais de la production locale propre à la consommation et naturelle. La pandémie à Covid 19 prouve d’ailleurs suffisamment que les produits importés sont moins consistants que ceux 100% naturels et congolais de la fourche à la fourchette ainsi que ceux de la transformation. Il appartient à l’Etat congolais de d’abord mieux soutenir les femmes entrepreneures. La participation de cette dernière à l’ AGOA permettra d’exporter le savoir-faire congolais.
La compétitivité des produits congolais avec l’AGOA
Moses Bushiri indique que les produits congolais sur le marché de l’AGOA sont compétitifs. En effet, AGOA signifie d’abord la présentation d’un produit présentable et qui se démarque des autres. La femme entrepreneure congolaise a toute les capacités indispensables pour faire concourir nos produits locaux en internationale.
En bref, par rapport à l’Afrique, à la RDCongo en particulier, l’AGOA fera profiter les États-Unis des produits locaux et de mettre en valeur le continent.