La Syrie observe l’extension la plus importante, 1,5 million. Elle est suivie par la RDC et le Burkina Faso qui est devenu la crise la plus importante dans la région.
14,6 millions de déplacés en six mois dans le monde, c’est une aggravation en raison du coronavirus. Parmi les indications, les conflits et la violence ont provoqué 4,8 millions de nouveaux déplacements.
Environ 14,6 millions de personnes ont été déplacées de janvier à juin 2020 dans près de 130 pays et territoires. La pandémie aggrave la situation, a dit mercredi à Genève le Centre de surveillance du déplacement interne (IDMC).
Parmi les indications, les conflits et la violence ont provoqué 4,8 millions de nouveaux déplacements, surtout en Afrique et au Proche-Orient. Ce chiffre est en augmentation d’un million par rapport à la même période l’année dernière.
La pandémie a réduit l’accès à la santé
Le nombre de nouveaux déplacements internes s’étend dans plusieurs pays africains.
La directrice d’IDMC, Alexandra Bilak, relève la “volatilité” des déplacements. La pandémie a “réduit l’accès à la santé et augmenté les difficultés économiques et les menaces en termes de protection pour les communautés déplacées”.
De leur côté, les désastres ont provoqué près de 10 millions de nouveaux déplacements. De nombreuses personnes doivent fuir leurs habitations pour de longues périodes. Mais de nombreuses autres refusent de partir, notamment parce qu’elles redoutent d’être infectées au Covid dans des sites d’évacuation.
La crise humanitaire au Yémen s’est encore détériorée. Aux effets du conflit se sont ajoutés des inondations et le Covid. Les chiffres totaux “sont extrêmement inquiétants” étant donné que la majorité des dommages météorologiques sont attendus pour la seconde partie de 2020, a ajouté Mme Bilak. Elle appelle la communauté internationale à assister les gouvernements.
Par Raymond Okeseleke (DC)