Par Oscar BISIMWA
Au cours d’une conférence débat tenue dans la salle polyvalente de Nyantende, dans le territoire de KABARE au Sud-Kivu, la population de ce coin de la République démocratique du Congo a été informée sur le procès dit des 100 jours qui a vu le Directeur de cabinet du chef de l’État être condamné à 20 ans de travaux forcés et 10 ans d’inéligibilité.
Les orateurs, parmi lesquels le député National Amato Bayubasire, ont démontré carte sur table, l’innocence de Vital Kamerhe. À la lumière des informations reçues des intervenants, les participants ont conclu que le président national de l’UNC est victime d’un acharnement politique.
Quoi de plus normal qu’ils aient, à l’unanimité, demandé l’acquittement pur et simple et la libération de celui qu’ils appellent affectueusement « le pacificateur ».
Gravement Malade selon des sources proches du dossier, Vital Kamerhe est toujours dans une formation médicale de Kinshasa où il suit des soins. La liberté provisoire lui a été plusieurs fois refusée au tribunal de grande instance de Kinshasa Gombe et à la cour d’appel.