Par Dierci Mbali
Le Bourgmestre de la commune de Kisenso a procédé, vendredi 13 août 2021, à la pose de la première pierre pour la construction du centre d’encadrement et de professionnalisation des jeunes, avec le financement de l’ONG international actionaid.
Exécutés par New tech construction, l’entreprise qui a gagné le marché à l’issue d’une sélection rigoureuse, ces travaux vont durer 60 jours, a souligné l’architecte John Mitima. « Tous les matériaux sont déjà sur le chantier et toutes les conditions sont réunies pour que les travaux aisément ».
La construction de ce centre entre dans le cadre de la convention signée le 22 mars 2013, entre l’ONG ActionAid R.D.Congo et la Commune de Kisenso. Au terme de cet accord, les deux parties avaient convenus d’accroitre la production des produits maraichers et du petit bétail ; augmenter/améliorer l’accès des ménages aux soins de santé primaire, en particulier ceux de la santé de reproduction pour les femmes et les jeunes, améliorer l’accès à une éducation de qualité pour tous, les filles et les femmes en particulier. Et depuis 2013, à en croire le responsable de l’ONGD ADEC, « beaucoup de choses ont été faites dans le cadre de ce partenariat, impactant positivement et sensiblement la vie des habitants de Kisenso ».
Très engagées dans les actions de développement aux côtés de son partenaire CODEC ONGD, ActionAid se réjouit de contribuer à doter la commune de Kisenso, des installations appropriées en vue de l’épanouissement de la jeunesse qui constitue l’avenir. Le Directeur pays de cette organisation internationale s’est félicité de ce Projet qui constitue un espace stratégique pour accroître les chances d’intégration de la jeunesse.
Pour sa part, le Bourgmestre de la commune de Kisenso a remercié Actionaid qui vient ici offrir à la jeunesse de sa municipalité, les possibilités de récupération sociale et de professionnalisation à travers ce centre dont il se fait l’honneur de lancer les travaux.
Plongée dans une précarité sociale extrême, la Commune de Kisenso affiche l’index de pauvreté le plus élevé de toutes les Communes de la Ville-Province de Kinshasa. Elle fait face à une pauvreté extrême, un taux de la déperdition scolaire évalué à une moyenne de 2% en 2015. Les conséquences les plus évidentes de cette situation sont notamment la persistence des inégalités socio-économiques, la prévalence du chômage, la délinquance juvénile, l’accès non assuré à l’éducation de base pour tous et de la santé, l’absence des structures d’encadrement des jeunes désœuvrés, la fourniture de l’énergie électrique et la desserte en eau potable insuffisantes et de manière irrégulière.