Trop c’est trop, la colère déborde dans la ville de Kananga, chef-lieu de la province du Kasaï Central, théâtre de la criminalité depuis près de 6 mois.
L’entité connaît le banditisme urbain qui a atteint une dimension inquiétante à cause de la recrudescence de cas de vol,viol,cambriolage, banditisme urbain et pillage enregistrés depuis le début d’année.
Plusieurs acteurs de la vie sociale manifestent leurs exaspérations à ce sujet. Des manifestations annoncées cette semaine par les forces vives de la province,les partis politiques et les mouvements citoyens pour exiger la démission de l’autorité urbaine et le relèvement des résponsables des services de sécurité .
Le mercredi 10 février 2021, la marche de l’Ecidé de Martin Fayulu a été sauvagement réprimée par les éléments de la police sur instruction de la maire de la ville,qui n’avait pas autorisée sa tenue.
Ce vendredi, la marche du mouvement citoyen Lucha dans les rues de Kananga protestant contre cette situation déconcertante et exigeant la démission pure et simple de Madame le Maire pour incompétence et sécheresse des stratégies,a été réprimée par la police a coups de gaz lacrymogène et torture.
Le collectif des forces vives de la société civile de la province du Kasaï Central annonce également une marche de protestation contre cette situation déconcertante,qui gagne du terrain à Kananga et ses environs.
Pour mémoire, la nuit du mercredi au jeudi 12 février n’a pas été apaisée pour les habitants de la partie orientale de la ville (Kananga 2).De 00h à 4h,des tirs nourris de bales ont crépité de ce côté et plusieurs familles ont été sollicité par les hommes à mains armées déterminés à commettre leurs sales besognes.
BAKS Shamois