La Mutuelle des résidents et ressortissants de Dimbelenge ( MUREDI) a vaincu ses anciens démons après l’organisation des élections dans le délai, samedi 07 novembre 2020 à Kananga, chef-lieu de la province du Kasaï Central.
Les membres en règle avec les Statuts de cette mutualité ont participé à l’assemblée générale et élective, après plusieurs controverses animées par less protagonistes.
À l’issue de ces assises, Me Abas Badimu Kabukajika a été désigné et confirmé par les membres originaires du secteur de Lubi présents, dans le respect des Règlements et Statuts qui prescrivent que le présidium de cette ASBL de ce territoire de la province est rotatif.
Après les quatre secteurs, c’était le tour de celui de Lubi d’occuper le trône durant les cinq prochaines années.
Le promu pourra se concerter avec ses électeurs pour constituer ses collaborateurs, notamment, 1er vice-président, 2e vice-président et le secrétaire général.
Hormis cette composition, dix personnes, dont trois par secteur et commune rurale, vont accompagner les précités dans la gestion des affaires de la MUREDI.
Présent à ce lieu, le président sortant a, dans son adresse, parlé d’un bilan négatif entaché par des conflits inutiles et la précarité des conditions de vie des Bakua Luntu.
François Muakengeshayi a félicité ses successeurs et leur a souhaité un fructueux mandat, surtout la réunification des peuples de la communauté de Dimbelenge, au cœur de plusieurs conflits fonciers, champêtres et coutumiers.
Il a également exprimé son ouverture envers son successeur, disant être, à tout moment, disponible à son appel.
L’AGE s’est tenue dans la salle des réunions de cette ASBL au quartier Kele-Kele, dans la commune de Kananga, non loin du marché central en présence de 32 participants.
Selon nos sources dignes de foi, Mme le maire de la ville de Kananga avait, en vain, interdit la tenue de ces scrutins pour des raisons de sécurité
Pour preuve, quelques policiers avaient tenté en vain barrer la route aux Dimbelengains qui ont, ensuite forcé, la main des éléments de la police « débordés ».
Wait and see
Par JC Shamois Baks