Kaba Nialé, la ministre ivoirienne du Plan et du Développement, présidente du Conseil des Gouverneurs du Groupe de la Banque africaine de développement se prononce sur l’affaire portant sur les lanceurs d’alerte et le président de la BAD.
Le mardi 26 mai 2020, le bureau du Conseil des Gouverneurs du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) a tenu une réunion à l’effet d’examiner l’affaire découlant d’une plainte des lanceurs d’alerte te contre le Président de la BAD…
Je dois souligner qu’il n’y a pas de crise institutionnelle au sein du Groupe de la Banque africaine de développement. Surtout, en aucun cas, qu’il n’a été demandé au président du Groupe de la Banque africaine de développement de démissionner.
…qui a été traitée par le comité d’éthique du Conseil d’administration de la Banque et à propos de laquelle j’ai reçu des lettres de certains actionnaires exprimant des points de vue différents.
Faisant suite à cette réunion, plusieurs publications dans la presse nationale et internationale ont porté à mon attention, concernant le contenu des délibérations de ladite réunion. Ce qui m’emmène à effectuer des clarifications pour éviter des malentendus.
Le Bureau que je préside tient à rassurer le public qu’il est saisi de l’affaire et qu’il la traite avec la plus grande rigueur et avec tout le sérieux qu’elle mérite.
Toutefois, le Bureau informe le public qu’aucune décision n’a été prise tel que faussement véhiculé dans certaines publications.
Je dois souligner qu’il n’y a pas de crise institutionnelle au sein du Groupe de la Banque africaine de développement. Surtout, en aucun cas, qu’il n’a été demandé au président du Groupe de la Banque africaine de développement de démissionner.
Chacun doit permettre au Bureau de faire son travail et laisser le processus d’instruction de ce dossier suivre son cours. L’avis de tous les gouvernements sera sollicité pour son bon aboutissement.