« Agents fictifs », ce concept scandaleux a trouvé place confortable dans le dictionnaire de la paie des agents et fonctionnaires de l’État en République démocratique du Congo. Ce phénomène qui fait perdre à l’État des millions de Francs Congolais du Trésor Public préoccupe au plus haut point le Ministre d’Etat, Ministre du Budget. Aimé Boji Sangara veut y mettre définitivement fin, pour que jamais, de mémoire d’homme, on n’en parle plus.
D’où la tenue, ce lundi 12 juillet, d’une importante réunion qu’il a personnellement présidée avec une délégation du comité de suivi de la paie conduite par le Directeur Général de la Banque central du C
Après avoir fait religieusement un état de lieu de la situation, Aimé Boji Sangara a tout de suite décidé de diligenter un audit de fond en comble du fichier de la Paie des Agents et Fonctionnaires de l’État.
Des instructions et recommandations ont été données quant-à ce, par le gestionnaire du Budget de l’État Congolais.
Le Directeur Général de la BCDC et Président du Comité de
Suivi de la Paie, Jean-Louis Kayembe wa Kayembe, au sortir de cette réunion, à laquelle avait également pris part le Vice-ministre du Budget, Elysé Bokumwana Maposo, l’a fait savoir à la Presse
le Ministre d’État, Ministre du Budget, a donc décidé de diligenter un audit du fichier paie. Cet audit va intervenir dans le meilleur délai, à très court terme. »
Et d’ajouter :
« Nous allons interroger la base de données, pour savoir quels sont les doublons (…). Ce travail entre dans le cadre de l’assainissement des effectifs ».
Il est important de souligner, qu’une fois que les Agents fictifs seront élagués du fichier de la Paie, grâce à l’audit initié par le Ministre d’État Ministre du Budget, Aimé Boji Sangara, cela permettra de rationaliser la paie des agents de l’Etat, assainir le fichier de la Paie et enfin, maîtriser la masse salariale.
Notons qu’il était aussi question, au cours de cette réunion entre le Ministre du Budget et ses hôtes du Comité de suivi de la Paie, de passer en revue les problèmes pendants qui plombent les opérations de paie à travers toute la République.