Le processus électoral à venir risque d’être encore très mouvementé et pourrait laisser place aux violentes contestations faute d’un consensus. Les avis et propositions des parties prenantes entourant ce processus sont loin de faire l’unanimité au pays.
La promulgation de la loi portant organisation et fonctionnement de la centrale électorale par le chef de l’État vient encore enfoncer le clou. Ainsi, une grande marche pacifique a été projetée lundi 12 juillet par la NOGEC, un regroupement politique dirigé par Me Constant Mutamba, pour exiger un consensus autour des réformes électorales à travers un dialogue électoral, dans le but d’aplanir toutes les divergences pour un processus apaisé, crédible et inclusif.Malheureusement, cette marche n’a pas reçu l’approbation de l’autorité de la ville province de Kinshasa.
Dans sa lettre du 10 juillet 2021, le gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka, a décliné toute responsabilité de prendre acte de ladite manifestation. « ….., je ne saurai prendre acte de votre organisation qui, au regard des instructions de l’autorité suprême, interdisant le regroupement de plus de 20 personnes est susceptible d’entraîner une contamination massive du Covid-19 », peut-on lire dans sa missive adressée au président national de la NOGEC.
Le premier citoyen de la ville a, de ce fait, instruit le commissaire provincial de la PNC/ ville de Kinshasa et les bourgmestres des communes concernées, de veiller à l’exécution de la présente décision.
Le regroupement politique, membre du FCC, avait informé en date du 06 juillet 2021, l’autorité de la ville de Kinshasa de l’organisation d’une marche pacifique pour exiger un consensus autour des réformes électorales à travers un dialogue électoral.
CP/Ouragan