Le président américain Donald Trump est intervenu, mardi 22 octobre 2019, devant le Congrès sur la République démocratique du Congo, affirmant que « la situation en RDC demeure encore une menace inhabituelle et extraordinaire » sur la politique étrangère des USA.
A cet effet, les Etats-Unis ont décidé de maintenir à nouveau l’urgence nationale en RDC décrétée le 27 octobre 2006 sous la présidence du républicain George Bush Jr.
« La situation d’urgence nationale concernant la République Démocratique du Congo doit rester en vigueur après le 27 octobre 2019 », a dit Donald Trump.
Selon la correspondance transmise hier jeudi 24 octobre à 7SUR7.CD, « la situation en RDC ou en relation avec celle-ci, qui a été marquée par une violence généralisée et des atrocités qui continuent de menacer la stabilité régionale, continue de faire peser une menace inhabituelle et extraordinaire sur la politique étrangère des États-Unis ».
« Pour cette raison, j’ai décidé qu’il était nécessaire de maintenir l’urgence nationale déclarée dans le décret 13413 en ce qui concerne la situation en RDC ou à l’égard de celle-ci », a conclu le président américain.
Obligation des résultats
L’inquiétude du Département d’Etat se fonde essentiellement sur l’insécurité à l’Est de la République démocratique du Congo. Les forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) avaient, à cet effet, annoncé le 31 août dernier le lancement imminent d’une nouvelle opération d’envergure contre les combattants d’Allied democratic forces (ADF) et autres groupes armés.
Le président de la République, Félix Tshisekedi a indiqué lors de son dernier passage à Beni qu’il allait s’agir d’une dernière attaque contre cette rébellion présente sur le sol congolais depuis 1995.
La réunion des armées de l’Ouganda, du Burundi, du Rwanda, de la Tanzanie et l’Africom présidée par le chef d’état-major général des FARDC, a eu pour mission de réfléchir sur les stratégies d’un plan conjoint pour traquer les rebelles et groupes armés qui écument l’Est de la RDC.
Le succès de cette contre-offensive permettra de redonner confiance aux partenaires de la RDC dont les USA qui n’attendent que des signaux positifs en vue de s’assurer que la RDC ne représente plus une menace pour la politique étrangère américain.
Par Emma Muntu