Par OBM
En République démocratique du Congo des voix s’élèvent pour dénoncer le comportement anti démocratique du cardinal Fridolin Ambongo, archevêque métropolitain de Kinshasa et vice-président de la Conférence épiscopale du Congo (Cenco), au sujet de la désignation du candidat président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Certains experts électoraux s’insurgent contre la prise en otage de la composante société civile, (confession religieuse ) par les princes de l’eglise.
C’est le cas notamment de Me Kharis Olinamungu Mihigo qui estime que le candidat idéal au poste de président de la centrale électorale doit être une personne avec une expertise avérée en matière électorale et pas un apprenti sorcier tel que les candidats proposés par la Cenco et l’ECC. « Sans polémiquer, le candidat Ronsard Malonda Ngimbi est un expert des questions électorales depuis plus de 15 ans et son expertise est reconnue au niveau continental, sa probité morale est éprouvée. Il mérite d’être hissé à ce poste de responsabilité conformément aux procédures de désignation. Nous demandons à nos compatriotes de laisser jouer le jeu démocratique au sein des confessions religieuses et non leur préférences », soutient Me Kharis Mihigo.
« D’aucun n’ignorent que Ronsard Malonda Ngimbi a gravi tous les échelons au sein de la centrale électorale sans aucune appartenance. Que la didacture de l’église catholique cesse. Sinon on se retrouvera face à la situation de 2013. Où un fervent catholique sera autorisé par son évêque à occuper ce poste malgré les caprices de son éminence le cardinal », prévient cet expert électoral.
Pour rappel, les tractations pour la mise en place de la nouvelle équipe dirigeante de la Commission électorale nationale indépendante en remplacement du Bureau Corneille Nangaa arrivé fin mandat, son en cours.