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Démarche du Groupe de 13 pour les Réformes électorales en RDC : la Monusco d’accord !

La sortie médiatique d’hier, mercredi 2 septembre 2020, faite par Leila Zerrougui, représentante spéciale du Secrétaire générale de l’ONU en RD Congo, à l’occasion de la conférence de presse hebdomadaire de la Monusco, s’est, en effet, révélée comme une véritable cerise sur le gâteau dans la démarche démocratique et consensuelle que poursuit le groupe de 13 personnalités politiques et la société civile, initiateurs de l’appel du 11 juillet pour un consensus sur des réformes électorales.

Tenez ! Devant un parterre de journalistes, répondant à une question lui posée en ce qui concerne la démarche du G13, la patronne de la Monusco a clairement approuvé cette approche démocratique, se disant d’ailleurs prête à appuyer toute initiative qui vise à apporter la stabilité au pays.

De ce fait, la représentante spéciale du secrétaire général des Nations Unies en RDC, au nom de la Monusco, se dit disposer à apporter sa contribution pour aider les congolais à trouver la stabilité par voie du consensus.

Leïla Zerrougui, Représente spéciale du Secrétaire Général de l’ONU en RDC

A l’en croire, le groupe de 13 personnalités politiques et sociales signataires de l’appel du 11 juillet 2020 pour le consensus électoral en RDC est un groupe qui a identifié les problèmes de fond qui peuvent être à l’origine de la déstabilisation du processus électoral en RDC. « Ils sont actuellement en train de discuter du processus électoral avec les autorités… c’est un groupe qui regroupe à la fois l’opposition et la majorité. C’est quand-même les gens qui essayent d’identifier les problèmes de fond qui peuvent être à l’origine de la déstabilisation ou qui peuvent empêcher le processus électoral de se faire dans les meilleures conditions et dans le délai», a lâché Mme Leila Zerrougui. Et ce, avant de préciser : ‘’Je suis le débat et je sais qu’il y a de l’intérêt dans ça. S’il y a quelque chose que la mission peut faire, c’est d’apporter une contribution. Nous sommes dans tout ce qui peut aider à ce que les congolais trouvent la stabilité… C’est quoi la stabilisation ? C’est lorsqu’il y a consensus. Lorsque, quelles que soient les divergences, il y a des choses sur lesquelles on est d’accord et on se met d’accord sur un processus qui nous mène vers quelque chose. Moi, si un tel processus existe, nous ne pouvons qu’appuyer’’.

C’est, dans cette ligne droite que la représentante spéciale du Secrétaire générale de l’ONU en RD Congo a laissé entendre qu’elle est prête à échanger avec le groupe de 13 personnalités politiques et sociales qui œuvrent pour les réformes électorales à apporter avant de se rendre aux élections à venir. «Je pense que ce sont des initiatives qu’il faut encourager parce que cela permet aux congolais de se parler. Ce sont des députés, ils sont à l’intérieur des institutions. Ils se parlent, ils proposent des solutions à leurs leaders, pourquoi pas ? », S’en est-elle permise de s’interroger.

Les membres du G13 s’exprimant devant la presse au sortir d’une audience

A ce jour, le G13 demeure à la recherche d’un large consensus avant la tenue des prochaines joutes électorales. Au mois d’août 2020, ce groupe s’est entretenu séparément avec Adolphe Muzito et Martin Fayulu, tous les deux membres du présidium de la coalition Lamuka. Après la réunion avec le candidat ‘’malheureux’’ à l’élection présidentielle de décembre 2018, Delly Sesanga, Député national de son état, a signifié expressis verbis, que sur l’essentiel, ils sont tous d’accord pour des réformes électorales qu’il faudrait entreprendre.

Une vue d’ensemble de membres du G13

La semaine dernière à Lubumbashi pour rencontrer le Président de Ensemble pour la République, après entretiens, Moïse Katumbi avait adhéré à l’initiative de 13 personnalités politiques et la société civile, initiateurs de l’appel de 11 juillet pour un consensus sur des réformes électorales. D’ailleurs, à ces propos, Moïse Katumbi promettait de mettre les experts à la disposition du G-13 pour la requalification des réformes électorales voulues. Avant de rencontrer ces politiques, l’Eglise Catholique, Kimbanguiste et certains leaders politiques et sociaux sont favorables à ces réformes électorales qui auront pour mission d’améliorer positivement l’organisation des élections mais aussi d’éviter la crise de légitimité qui naît souvent au lendemain de la publication des résultats.

Avec La Prospérité

Oscar BISIMWA

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