Par Congo Réformes
Si les messes et autres cultes sont suspendus en ce temps de COVID 19, il s’en tient tout de même nuitamment, des messes noires contre le CNSA et son président Joseph Olengha Nkoy. Ces messes noires, à en croire plusieurs sources, auraient pour officients certaines personnalités politiques à l’instar de l’ambassadeur itinérant du chef l’Etat, Daniel Banza, et le député national, Delly Sessanga, qui s’évertueraint à manipuler et à corrompre certaines organisations non gouvernementales pour ternir l’image du conseil national de suivi de l’accord et du processus électoral et surtout celle de son président.
Ces personnalités politiques auraient, d’après certaines sources fiables ayant requis l’anonymat, convoqué au début de cette semaine une réunion au centre lindonge dans la commune de kalamu. Une réunion au cours de laquelle le secrétaire général de l’ODEP, le président de la ligue des jeunes du parti cher au député Sessanga et les membres ont pris part dans le but de signer une pétition qui devra être déposée à l’assemblée nationale en vue de solliciter la dissolution du CNSA. Le président national de l’Envol a d’ailleurs déjà déposé au bureau de la chambre basse du parlement une proposition de loi pour dissoudre cet organe de suivi électoral qu’il qualifie de budgétivore. Que viennent faire ces deux personnalités dans cette affaire ? Et que se cache-t-il derrière cette proposition de loi ? Les questions restent posées.
Selon les mêmes sources, quelques jeunes activistes de la Lucha se seraient permis de monnayer des actions y afférentes à la hauteur de 5000 dollars américains pour satisfaire leurs manipulateurs contre les animateurs du CNSA. La Direction générale de la dette publique, elle aussi serait embarquée dans la danse pour tenter de discréditer le leader des FONUS. C’est au chapitre de cette campagne occulte qu’il faut, peut-être, aligner l’avis de la DGDEP dénonçant une « malversation financière » dans le compte du CNSA sans pour autant brandir des preuves concrètes et irréfragables.
De l’avis de plusieurs observateurs, tout ceci montre à suffisance comment cette affaire est montée de toute pièce pour nuire au patron de cette institution qui a su faire preuve de perspicacité, de probité et de fermeté dans la gestion et le suivi du processus électoral en RDC.
En montant ce coups bas, les initiateurs de cette démarche qui est qualifiée d’illégale par des observateurs juridiques avérés ne semblent pas avoir cerné tous les contours et limites de ce dossier. Ils ignorent que Le Conseil National de Suivi de l’Accord et du processus électoral n’a pas été créé par l’assemblée nationale qui n’a pas droit d’amorcer une quelconque démarche de dissolution du CNSA. Ce dernier est le résultat d’un accord politique qui reste en vigueur jusqu’à ce jour. Selon la logique, il ne peut être dissoute que si les élections urbaines, municipales et locales sont organisées.
« Engager une telle action, serait scier la même branche sur laquelle l’on est assis. Le député Sessanga est sans ignorer qu’il a été élu sur la base de cet accord », indique à Congo Réformes, un acteur Politique de l’ancienne opposition qui a requis l’anonymat.
Au regard de ceci, il est intéressant de souligner que le Congo se veut être un état de droit démocratique. Pour ce faire, il faut lutter contre un certain nombre d’antivaleurs, notamment la corruption. Et la lutte contre cette dernière ne peut se faire par elle-même. Que les hommes politiques, mieux les hommes d’État puissent prêcher par l’exemple en posant des actes qui permettent au pays de mener à cette lutte contre la corruption et non d’orchestrer des combines pour privilégier des intérêts égoïstes et personnels.