Devant la presse, le gynécologue congolais a appelé à la rupture avec des antivaleurs qui ont élu domicile en République démocratique du Congo.
“Aujourd’hui, il est clair que pour sortir de cette situation, il faut absolument que nos dirigeants fassent une rupture avec les antivaleurs qui caractérisent aujourd’hui notre pays”, a-t-il affirmé.
Le gynécologue congolais a également invité le chef de l’État à s’impliquer personnellement dans la lutte contre l’impunité, en demandant au secrétaire général des Nations-Unies de s’adresser au Conseil de sécurité pour la mise en œuvre d’un Tribunal pénal international pour la RDC.
Poursuivant son intervention face à la presse, le célèbre gynécologue a évoqué la nécessité de procéder aux réformes institutionnelles.
“Le décollage du pays sera toujours hypothétique si on n’a pas des réformes profondes, courageuses mais aussi des réformes ambitieuses qui vont permettre à ce que nous ayions une armée, une police, un service de renseignement, dans l’ensemble, la sécurité tout à fait apolitiques et professionnels”, a-t-il ajouté.
Évoquant la coalition FCC-CACH, le docteur Mukwege estime qu’elle ne doit pas être une “espèce d’Oasis où se cachent les criminels”.
Après le Prix Nobel de la paix congolais, Félix Tshisekedi a reçu le Cardinal Fridolin Ambongo, mais aussi, d’autres personnalités politiques, notamment Justin Bitakwira, membre du Front commun pour le Congo (FCC).
Par Dido Nsapu (DC)