Plus d’une semaine après le démarrage des consultations initiées par le président de la République, les réactions fusent dans la sphère des acteurs sociopolitiques de la ville de Kananga.
Acteur indépendant, le chef des travaux Joseph Nkashama affirme que « le Chef de l’État a envisagé une voie pacifique susceptible de juguler la crise de gouvernabilité en République démocratique du Congo ».,
Il appelle tout le monde à la prise de conscience et la responsabilité afin de mettre, au centre de tout, l’intérêt supérieur du peuple congolais.
« J’insiste, l’idée du président de la République est une idée salvatrice pour sauver ce Congo. Il était question que les uns et les autres mettent de l’eau dans leur vin et que l’on mette l’intérêt des Congolais avant tout. Si tout le monde accepte de suivre la démarche entamée par le Chef de l’État, je suis optimiste, il y aura un salut pour ce pays parce que ce qui nous préoccupe, c’est l’intérêt social, qu’on mette fin à l’insécurité à l’est du pays », insiste-t-il.
Se penchant sur la question des attentes à l’issue de ces consultations, il note toute une litanie d’interrogations.
» Il faut qu’il y ait l’instauration d’un véritable État de droit, que le bien-être social soit résolu, que les Congolais vivent paisiblement sur le sol de leurs ancêtres, que toutes les questions liées à l’économie nationale et à la politique de gestion soient discutées. Voilà notre souhait », relève-t-il en guise de réponses aux questions que se posent les Congolais.
Ce candidat malheureux aux législatives du 30 décembre 2018 met en garde les sociétaires du FCC qui estiment que « l’accord FCC-CACH est un document de base ».
Cependant, il les invite à aller faire leur propositions aux consultations qu’il considère comme un cadre approprié.
« Les politiciens du FCC doivent avoir du respect pour le peuple. Comment ils veulent une chose et son contraire ? Le chef de l’État a convoqué les consultations. Au départ, ils ont refusé de prendre part. Aujourd’hui, ils changent pour dire qu’ils veulent des élections anticipées alors que le préalable pour la tenue de telles élections, il serait souhaitable que cela puisse être fait dans un cadre initié par le chef d’État », précise-t’il.
Par JC SHAMOIS Baks