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Construction d’un mur de séparation avec le Rwanda : le Prix Leadership Nelson Mandela voit les choses autrement.

Pendant que certaines personnalités politiques estiment qu’il faut ériger un mur de séparation entre notre pays, la RDC et le Rwanda, le Docteur Justin MUDEKEREZA, Prix Leadership Nelson Mandela, candidat Président de la République aux prochaines élections, estime quant à lui, que recourir à cette solution serait très mal comprendre les problèmes de la sous région combinés de ceux de la géostratégie qui s’y rattachent.

Il est donc mal appréhender la question, en voyant le Rwanda en première position dans la recherche des solutions aux problèmes vécus dans la partie orientales du pays. Il importe de considérer le Rwanda comme simple chien de chasse dont le maître ou les maîtres est ou sont ailleurs.

Dans l’hypothèse de la considération du Rwanda comme “chien de chasse”; une fois le mur est érigé, il est évident que le maître ou les maîtres trouveront à coup sûr, une autre voie pour utiliser un autre “Chien de chasse” à part le Rwanda. Avec neuf (9) pays voisins à notre pays, si l’un d’eux serait utilisé à tour de rôle comme ” chien de chasse” ça sera ainsi autant des murs de séparation qu’il faudra construire progressivement entre notre pays et ses neuf pays voisins, et autant des millions de dollars qu’il faudra y investir. Ce qui mettrait le pays dans une situation autarcique (d’isolement) indésirable. Dans la vie d’un État appelé à vivre dans une relation d’interdépendance avec d’autres États pour son développement socioéconomique on ne peut pas envisager l’isoler des autres.

De cette prisme de vue, le Docteur Justin MUDEKEREZA propose une solution durable, contenue dans sa vision de refonder l’Etat et bâtir un Congo pour tous ; à travers un de cinq piliers soutien de cette vision.
La restauration intelligente de l’autorité de l’Etat reste pour cet homme, une solution durable dans sa logique de mettre en place une armée républicaine et dissuasive.

Par armée républicaine, il pense à une armée désinfiltrée, c’est-à dire, une armée dans laquelle les étrangers sont bien identifiés et exturpés de l’armée.

Par armée dissuasive, il pense à une armée bien équipée, bien motivée (comme jamais au paravant), bien formée et bien disciplinée. Cela est donc une de ses priorités une fois au pouvoir.

Dès lors que l’armée est dotée de cette capacité de dissuasion, elle saura imposer une situation de rapport des forces qui feront que les pays qui ont des velléités hégémoniques et expensionistes raisonneront deux fois avant de tenter une quelconque aventure de déstabilisation de la République Démocratique du Congo, qui sera très bientôt appelée la République Bénie du Congo (RBC).

Paul-Cédric ZAKUANI

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