Le président de la Fondation perspectives d’avenir (FPA) a répondu à une question posée, le 2 mai à Brazzaville, après la présentation et la dédicace de son opuscule intitulé Ce que je crois, en marge de la première édition de l’initiative « Le Congo que nous voulons ».
Répondant à une question de son auditoire portant sur ses intentions de briguer le secrétariat général du Parti congolais du travail (PCT) et la présidentielle en 2021, le député élu de la première circonscription électorale d’Oyo, dans le département de la Cuvette, n’est pas allé par quatre chemins.
S’il nie ne pas avoir des intentions d’occuper le secrétariat général du parti au pouvoir, Christel Denis Sassou N’Guesso caresse les ambitions de briguer un jour la magistrature suprême.
« Je suis un Congolais au même titre que les autres. Cela veut dire que j’ai les mêmes devoirs et obligations mais surtout avec les mêmes droits. Donc, s’il y a des hommes politiques qui nourrissent l’ambition un jour d’être candidats, rien ne me l’interdit parce qu’il n’est pas écrit, sauf si j’ai mal lu la Constitution du Congo, que lorsqu’on est fils d’un chef d’État, on ne peut pas faire acte de candidature », a-t-il coupé court.
Membre du comité central et du bureau politique du PCT, il estime que l’actuel chef de l’État est le président du comité central du parti auquel il appartient. « Ce qui veut dire que le président de la République qui est là est celui que j’ai choisi et qui est en fonction. Jusqu’à preuve du contraire, je n’ai pas dit quelque part que je faisais acte de candidature pour 2021 mais cela ne veut pas dire que dans l’avenir du Congo, je ne serai jamais candidat à une élection présidentielle. En clair, cela veut dire que l’avenir est ouvert pour tous les Congolais, moi y compris, et je ne m’interdis rien ; je ne m’oblige rien non plus », a précisé Denis Christel Sassou N’Guesso, rappelant qu’il avait déjà répondu à la même question à une chaîne étrangère avant la présidentielle de 2016.
S’agissant de la brochure Ce que je crois qui est considérée comme la vision de son auteur pour le pays sinon son projet de société, elle est subdivisée en six parties. Il s’agit notamment de Ce que je crois ; du droit à l’éducation et à la formation ; du droit à la santé ; du droit au mieux vivre : un défi de développement agricole ; de la citoyenneté et de la solidarité ; des perspectives d’avenir, un dessein partagé.
Dans cet opuscule, Denis Christel Sassou N’Guesso revient sur, entre autres, les activités qu’il mène dans le cadre de son ONG, la FPA, et le Groupement des associations Bana Congo dont il est le président d’honneur, avec un accent particulier sur le programme de santé communautaire.
Interrogé, si certaines de ses actions émanent des attributions du gouvernement, il a indiqué que ses organisations entretiennent de bonnes relations avec les ministères concernés avec lesquels elles sont liées par des accords de partenariat.
Bertrand BOUKAKA (Source: http://lesechos-congobrazza.com).
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