Patrick Lokoni
Sur invitation de la Fondation Internationale pour les Systèmes Électoraux, IFES, Me Pacifique Nkuzi s’est employé comme de coutume, ce jeudi 12 août à la vulgarisation des innovations de la Nouvelle loi organique de la CENI cette fois ci face au mouvement citoyen «Les Congolais Debout»
Cette activité financée par l’agence américaine pour le développement USAID, a été l’occasion pour l’expert électoral et membre de l’équipe de la Société Civile en immersion à la commission PAJ/ Assemblée nationale de revenir sur le long chemin de l’organisation des élections en République démocratique du Congo depuis l’époque coloniale à nos jours.
Dans son propos précédé d’une présentation sommaire de l’IFES par la directrice pays, Adèle Ravida, l’orateur a rappelé que depuis l’époque coloniale jusqu’à 1990, l’organisation des élections était de type gouvernemental via le Ministère de l’Intérieur. En suite a – t – il dit , sera mis sur pied au moyen de l’Acte Constitutionnel de la Transition , un Organisme de Gestion des Élections, OG E que l’on a appelé, Commission Nationale des Électorale , CEN, placée sous tutelle du parlement. Donc un Organisme pas jusque là, indépendant.
C’est avec le dialogue politique de Sun City qui a mis en place ses institutions d’appuis à la démocratie qu’est né l’OGE de type indépendant consacré par l’article 154 de.l’acte constitutionnel de la Transition pour finalement parler de la Commission Électorale indépendante, CENI fondée sur la loi de 2010 , 2013 et celle de 2021 sous étude. De manière générale le processus se.presente comme suit en termes de dates
-CEI en 2006;
CENI en 2010 ;
CENI en 2013 ;
CENI en 2021
Ce bref rappel historique a permis à Me Pacifique Nkuzi d’aborder le vif du sujet relatif, aux innovations contenues dans la nouvelle loi organique de la CENI. En l’en coire, la Nouvelle loi, initiative de l’honorable Christophe Lutundula et l’ancienne portent plusieurs points de différence. Notamment, la composition du bureau, l’indépendance des membres, la déchéance et les fautes graves, la lutte contre la corruption et le devoir de redevabilité. Bref ,des innovations que chacun est invité à s’approprier.
Une session riche comme unique en informations et échanges d’expériences.
Les participants ensemble avec l’IFES se sont mis d’accord sur la nécessité de mutualiser leurs efforts d’échanges permettant aux citoyens de tirer profit des informations utiles relatives, à l’organisation des élections dans le pays.