Le président congolais Denis Sassou Nguesso
En sommet au Congo-Brazzaville, les chefs d’Etat de la CEEAC étaient réunis, vendredi 4 juin 2021, sur la situation au Tchad.
Au Congo-Brazzaville, les chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), réunis sur la situation sécuritaire au Tchad, ont dénoncé le mercenariat qui pourrait déstabiliser les autres pays de la région.
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Concernant l’incident intervenu entre le Tchad et la Centrafrique, les chefs d’Etat ont annoncé que tout est rentré dans l’ordre, les autorités des deux pays ayant préféré dialoguer.
Dans le communiqué qui a conclu le sommet, les chefs d’Etat n’ont pas évoqué la situation sécuritaire entre le Tchad et la République centrafricaine.
C’est plutôt à la clôture des travaux que Denis Sassou N’Guesso, hôte du sommet, a expliqué que les deux pays s’étaient accordés à résoudre cet incident dans la paix.
« Je voudrais profiter de cet instant pour saluer les autorités tchadiennes et centrafricaines qui ont choisi la voie du dialogue et de la paix, conformément d’ailleurs aux textes pertinents qui régissent notre communauté pour résoudre l’incident grave qui s’est produit à la frontière entre les deux pays », a déclaré Sassou N’Guesso.
Concernant la situation sécuritaire au Tchad qui a constitué l’essentiel de la réunion, les chefs d’Etat ont dénoncé « l’activité du mercenariat » qui pourrait déstabiliser non pas seulement le Tchad mais aussi d’autres pays de la sous-région.
Ils ont appelé les partenaires techniques et financiers à soutenir la transition au Tchad. Les pays de la CEEAC ont pris acte de tous les changements intervenus au Tchad depuis la mort du maréchal Idriss Déby Ithno.
Avec DW