Le Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a, dans son rôle de facilitateur, réaffirmé, samedi 8 mai 2021, à son homologue égyptien Abdel Fattah, son engagement d’aboutir à un règlement complet et définitif sur la question du Grand barrage de la renaissance éthiopien (GERD), pouvant ouvrir une nouvelle page de coopération entre les trois pays voisins du bassin du Nil.
Selon une source proche de la présidence, le Président Félix Tshisekedi a été accueilli par le Président de la République d’Égypte Abdel Fattah Al SISI qui, contrairement à ses habitudes, a fait le déplacement de l’aéroport international de Cairo.
Selon une source proche de la présidence, après l’étape de Khartoum, au Soudan, le Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, a échangé au salon présidentiel de l’aéroport international de Cairo, dans un premier temps en tête-à-tête avec son homologue égyptien Abdel Fattah Al Sisi, avant d’élargir le cercle des discussions avec les ministres des Affaires étrangères et les ministres sectoriels concernés par la gestion des eaux et de l’environnement.
Les deux personnalités se sont retirées pendant une vingtaine de minutes, avant de se rendre au Palais présidentiel Héliopolis, lieu prévu pour les pourparlers.
Devant la presse congolaise et égyptienne, indique la source, le Président égyptien Abdel Fattah al Sisi n’a pas caché son admiration et respect au leadership panafricain du Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo totalement impliqué dans une démarche conciliante des parties.
Les discussions du Caire n’ont pas donné lieu à une communication publique car les mêmes échanges auront lieu avec les autorités éthiopiennes, a poursuivi la source, avant de renseigner qu’en attendant une solution coulée sous forme juridique, les interlocuteurs du Président congolais se sont accordés à reconnaître que le dialogue direct reste le seul moyen de parvenir à une solution idoine autour de la question du barrage de Renaissance.
Depuis la tripartite de Kinshasa, le Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo n’a cessé de rappeler que le Grand barrage de la renaissance éthiopien en tant que grand projet intégrateur ne doit pas être source de malheur mais au contraire, il devrait servir de modèle dans le cadre de la zone de libre échange continentale Africaine voulue par les dirigeants africains.
Le Président en exercice de l’Union africaine est en tournée dans ces trois pays pour poursuivre le travail de facilitation qu’il a entamé depuis Kinshasa afin de trouver un compromis sur la question du barrage de la Renaissance dont les travaux sont arrivés en phase finale.
Après le Caire, le Président de l’Union africaine devrait mettre le cap vers Addis-Abeba, dernière étape dans le cadre de la tournée consacrée au dossier du barrage de la Renaissance construit sur le Nil bleu, principale affluent du fleuve Nil.
Par ACP