Arrêté mercredi 06 janvier de suite d’un mandat d’amener émis contre lui, Pascal Nyembo, Directeur Général du Centre d’Expertise, d’Évaluation et de Certification des substances minérales précieuses et semi précieuses ( CEEC) a été conduit vendredi dernier à la prison centrale de Makala après l’instruction de son dossier au Parquet Général de Grande instance Gombe. Il est accusé notamment, des malversations financières, détournement de fonds et l’usage de faux. Selon l’opposant Augustin Bisimwa, il y a lieu de penser à un règlement des comptes.
Le Secrétaire Général du MDVC, se fait cette conviction au regard des questions qui auraient été posées à l’incrimé au niveau du parquet, « des questions qui n’ont rien à voir avec le motif pour lequel il aurait été interpellé ».
À en croire l’ancien président de la Société civile républicaine du Congo qui cite des sources médiatiques, « deux questions ayant dominé son interrogatoire laissent dubitatif et sans mot, quant à l’État de droit tant clamé par certains fanatiques ».
De ces questions on peut retenir celles qui suivent :
1) monsieur le DG, votre service avait arrêté des fraudeurs en 2016, pouvez vous nous expliquer pourquoi vous les avez arrêtés ?
2) Le décret portant création du CEEC, pouvez vous nous expliquer pourquoi et comment l’ex Premier ministre Muzito avait signé ce décret ?
« De ces questions, nous nous posons aussi celle de savoir, depuis quand, arrêter les fraudeurs, quoique étrangers devenait une infraction? Bien plus, comment quelqu’un, un cadre soit il devrait il être interpellé pour les actes administratifs de création d’un service comme le CEEC? ».
« De l’une comme de l’autre question, rien à faire avec le prétendu détournement, moins encore avec le faux usage de faux. Malgré cela, l’homme s’est vu envoyé à Makala où il croupit injustement », regrette Augustin Bisimwa.
Prenant l’opinion à témoin, Augustin Bisimwa indiqué que selon des sources recoupées, le document sur lequel serait basé le prétendu usage de faux n’a jamais été démontré jusqu’à ce jour.
De ce qui précède, le Secrétaire Général du Mouvement d’élites pour la démocratie et le vrai changement demande au Président de la République, de tout mettre en oeuvre pour encadrer sa vision « Etat de droit » afin que règlement des comptes ne prenne pas rendez-vous, comme ça semble être le cas avec l’arrestation du DG Pascal NYEMBO.
« il faut il informer l’opinion que l’homme à abattre pour certains, nous avons cité, Maître Pascal Nyembo, avait à son arrivée au CEEC, imprimé une nouvelle image dans la lutte contre la fraude minière et la certification des minerais dans notre pays. Les pays étrangers qui depuis plusieurs décennies jouissaient du désordre dans ce secteur avaient vu leurs manœuvre limitée depuis l’engagement de ce digne fils du Congo dans la lutte acharnée contre la fraude minière au Congo de Lumumba, notre patrimoine commun.
Avec lui, les fraudeurs ont été traqués jusqu’à leur dernier retranchement.
L’organisation dans cette entreprise qui avait pris une autre image positive à l’arrivée de cet homme plein de rigueur et d’esprit managérial ainsi que celui de nationalisme n’est plus à démontrer.
Je conseille à l’État congolais, de savoir identifier et protéger ses ressources y compris humaines susceptibles d’amener ce pays au vrai changement afin que ses ressources naturelles profitent réellement au peuple congolais.
Le dossier étant vide, nous exigeons sa libération soit d’abord provisoire, en attendant que son dossier soit fixé, étant donné que sa fuite n’est pas à craindre », martèle Augustin Bisimwa.