Par Napoléon TSHILOBO
Dans un communiqué publié ce dimanche 31 mai 2020 par son secrétaire général Aimé Boji, l’Union pour la nation congolaise dit constater avec regret que des attaques sont distillées sur les réseaux sociaux tendant à lui attribuer les morts en série à la présidence de la République. « Ces agissements relèvent de la cybercriminalité ».
Le parti dénonce également des critiques tendancieuses dirigées contre son président national et ses avocats à la suite de la mort inopinée, mercredi 27 mai, du juge à Raphaël Yanyi « notre compatriote qui présidait avec dextérité la composition chargée de porter un jugement dans le procès opposant le ministère public aux prévenus Kamerhe, Jamal et consorts ».
Tout en saluant la mémoire de ces compatriotes décédés et en présentant ses condoléances sincères aux familles respectives, l’Union pour la nation congolaise, consternée et soucieuse elle aussi de faire la lumière sur ses morts inquiétantes à la présidence de la République et le décès inattendu du juge Raphaël Yanyi, condamne fermement cette campagne d’intoxication de l’opinion et dément toutes les accusations infondées portées contre elle et son président national.
L’UNC exige pour ce faire l’implication d’un médecin legiste indépendant et international pour autopsier le corps du juge décédé dans des circonstances non encore élucidées jusqu’à ce jour. L’UNC lance un appel à la conscience des uns et des autres au respect des morts « comme l’exigent nos croyances religieuses et nos valeurs traditionnelles ».
« Evitons d’utiliser la mort des compatriotes comme un outil de chantage politique ou d’instrumentalisation de la population », insisté l’UNC dans ce communiqué parvenu à Congo Réformes.