L’affaire dite de 12 millions de dollars de « retrocommission » des pétroliers semble entamer la confiance de plus d’un congolais en la personne de Jules Alingete, Inspecteur général des finances, chef de service et jeter le discrédit sur l’institution qu’il dirige.
Dans une correspondance dont une copie est parvenue à la rédaction de Congo Réformes, le Panel des experts de la société civile note que depuis un certain temps, le travail de l’Inspection Générale des Finances fait l’objet des polémiques, des critiques et des suspicions de la part de plusieurs observateurs avertis, des organisations de contrôle citoyen de l’action publique et d’autres partenaires, « ce qui ne laisse pas indifférent le Panel des Experts de la Société Civile, gardien des valeurs républicaines, démocratiques et de la bonne gouvernance ».
Considérant le récent feuilleton et les multiples correspondances sur l’affaire dite de « retrocommission » de 12 millions de dollars américains des pétroliers au Ministère de l’Économie Nationale, personne ne s’empêcherait de chercher à savoir quel a été le rôle qu’a joué cette institution de contrôle, à travers Mr Jules ALINGETI KEY, son Inspecteur Général, relève cette structure de la société civile.
« Alors que les congolais restent attentifs à la publication des états financiers de cette institution principalement en ce qui concerne les frais de motivation perçus du personnel, les allocations de 40% des pénalités douanières, fiscales et parafiscales recouvrées et la quotité de 10% de pénalités recouvrées par les dépenses d’investissement, fort malheureusement le panel des Experts de la société civile est désagréablement surpris de cette affaire de retrocommission de 12 millions de dollars américains dans laquelle l’IGF aurait joué un rôle capitale. Sachant que cette institution dépend directement de la Présidence de la République, il y a lieu de noter que cette attitude affecte négativement l’image du Chef de l’État », alerte le Panel des Experts de la Société Civile.
Par ailleurs, face aux reproches liées au dépassement budgétaire à la Présidence de la République, selon les rapports de certaines organisations de la société civile qui travaillent dans le contrôle des finances publiques et face au silence étonnant de l’IGF sur ce qui se passe au sommet de l’État, alors qu’elle est devenue spécialiste dans le matraquage de certains animateurs des autres institutions publiques, le Panel des Experts de la Société Civile dit constater que cette institution est utilisée comme un outil de règlement des comptes politiques. « Ce qui désormais pousse les congolais à ne plus avoir confiance en l’Inspection Générale des Finances et en ses principaux animateurs ».
Devant ce qu’il qualifie d’évidence de ce tableau sombre qui risque non seulement de ternir l’image de marque du Chef de l’État, Son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO mais aussi et surtout qui laisse perplexe le Peuple Congolais, les partenaires et amis de la RDC, le Panel des Experts de la Société Civile demande la démission de l’Inspecteur Général de l’IGF, Monsieur Jules ALINGETI KEY.
« Il va de soi que la justice devra s’occuper de cette affaire dite « retrocommission » de 12 millions de dollars des pétroliers sous la houlette du Ministère de l’Économie Nationale et que la réhabilitation effective de la Cour des Comptes s’impose avec célérité ». Espère cette structure que dirige Dieudonné Mushagalusa.