» La place de l’eau dans nos sociétés et comment la protéger » est le thème retenu pour la célébration de la journée mondiale de l’eau instituée depuis 1992 par l’Onu. En République démocratique du Congo, l’or bleu demeure malheureusement une denrée rare contraignant les ménagères et les jeunes filles à une corvée quotidienne.
La difficulté d’accès à l’eau potable en RDC
Vingt – neuf après l’institution de cette journée par l’Onu, force est de constater que l’accessibilité à l’eau s’avère toujours une contrainte pour la population congolaise. Les femmes et les jeunes filles , surtout celles rurales ,sont les personnes qui en subissent le plus les désavantages. Ces dernières sont quotidiennement obligées de parcourir de longues distances pour s’approvisionner en eau potable pour leur ménages. Elles portent pour ce faire des litres d’eau pesant sur la tête. Les conséquences se répercutent sur leur santé ainsi que sur leur vie sociale. En effet, concernant la jeune fille, la corvée de l’eau lui vole les instants qu’elle doit concentrer à ses études ou à sa formation. Son corps encore en pleine croissance subit une pression qui ne permet pas un bon épanouissement … Ajouter à cela, on peut citer aussi la qualité de l’eau potentiellement porteuse de maladies hydriques ainsi que le risque sécuritaire encourues par ces dernières à la recherche de l’eau pouvant aller jusqu’au viol et autres attaques physiques sur le chemin.
La RDC figure parmi les pays les mieux dotés en eau à travers ses sources, ces rivière, son fleuve, ses lacs, et autres mais avec une desserte d’eau courante pratiquement inexistante. La pénurie de cette denrée primaire en RDCongo est une situation déplorable.
La place de l’ eau dans le monde
Selon le rapport de l’Onu, plus de 80% des eaux usées provenant des lieux d’habitation, des villes, de l’industrie et de l’agriculture sont sans aucune dépollution. Au moins, 1,8 milliard de personnes dans le monde utilisent une source d’eau potable contaminée par des matières fécales. D’ici, 2050, au moins une personne sur quatre est susceptible de vivre dans un pays affecté par des pénuries d’eau chronique où fréquente.
Pourtant, » l’eau , c’est la vie ! » , dit- on.