Oscar BISIMWA il y a 5 secondes0 0 Temps de lecture 1 minute
Par Napoléon TSHILOBO
« Chantal BASHIZI est victime de la discrimination, mieux d’une injustice, car elle est femme! Je condamne fermement ça! », avait écrit Georges Kapiamba, président de l’association congolaise pour l’accès à la justice (ACAJ).
Cette déclaration fait suite au dossier de Chantal BASHIZI, ancienne Vice-présidente de la commission chargée d’élaborer le nouveau code minier, et qui avait été nommée, depuis décembre 2018 en qualité de Directeur général du Cadastre minier (CAMI). La remise et reprise avec son prédécesseur Jean-Félix Mupande a toujours été repoussée sur instruction du Premier ministre Sama Lukonde pour des raisons inconnues. « C’est juste par ce qu’elle est une femme et que dans notre société, fort malheureusement, les droits des femmes ont encore un chemin à parcourir », conclut-on.
D’aucuns vont plus loin pour évoquer un soutien « tribaliste » du Chef du Gouvernement envers son frère de tribu qui continue à occuper le poste duquel il a été démis depuis 3 ans à partir du moment où une nouvelle ordonnance présidentielle abrogeait celle qui le nommait. Heureusement pour lui, les deux derniers premiers ministres étant de sa tribu, l’ont protégé illégalement. Il y est et il y reste.
« J’appelle tous les combattants et combattantes des libertés et du droit à égale protection de tous par les lois, à se mobiliser contre cette discrimination ». Cet appel de l’ACAJ a tous son sens en ce jour où l’humanité célèbre la journée internationale des droits de la femme.
Aux autorités du pays de prendre des mesures qui s’imposent pour corriger cette injustice envers une femme réputée pour son savoir-faire et sa lucidité raffinée. Ne dit-on pas qu’il n’est jamais tard pour mieux faire?